Léa Salamé déclare qu’il est évident qu’elle se mettra en retrait du 20H si Raphaël Glucksmann est candidat en 2027.

La couv’ et les deux premières pages de l’hebdo, rien que ça. Léa Salamé à l’honneur dans La Tribune Dimanche parue ce 22 juin. Première interview de la journaliste après l’annonce de son arrivée au 20 heures de France 2.

Léa Salamé révèle avoir été très tentée de rejoindre BFMTV, où on lui offrait un late show quotidien. « Avec France Télévisions et le directeur des programmes Stéphane Sitbon-Gomez, on a beaucoup discuté depuis quelques mois et évoqué plusieurs projets. Et ce n’est qu’à la fin que le JT s’est imposé comme une évidence. Il y a encore une semaine, je n’imaginais pas présenter le 20 Heures ! »

Sa rencontre avec Delphine Ernotte a été décisive. « Elle a eu des arguments très forts et en a appelé à ma responsabilité en cette période chaotique. Dans ce monde fracturé, marqué par les guerres et les souffrances, elle s’est dit qu’il y avait dans mon parcours de vie et de femme quelque chose qui me permettrait de raconter peut-être l’actualité différemment. » Léa Salamé dit ne pas venir avec son cahier des charges mais a envie de développer l’international, sans être non plus anxiogène.

Concernant un éventuel conflit d’intérêt, la compagne du député européen Raphaël Glucksmann annonce qu’il est évident qu’elle se mettrait en retrait s’il venait à être candidat à la Présidentielle. « Comme j’ai pu le faire déjà à deux reprises sur France Inter lorsqu’il était candidat aux élections européennes. »