13 Mars 2024
En Guadeloupe, Blanche Gardin préside un concours de sosie consacré à Michel Houellebecq. Michel s’y rend, mais des événements imprévus vont plonger notre duo au cœur d’une intrigue rocambolesque...
Synopsis d'une comédie projetée dès ce 13 mars dans les salles : Dans la peau de Blanche Houellebecq.
Écrit et réalisé par Guillaume Nicloux :
"« Dans la peau de Blanche Houellebecq » est le dernier volet d’une trilogie satirique mais il peut être vu indépendamment, à rebours ou dans la continuité des autres films : « L’enlèvement de Michel Houellebecq » et « Thalasso ».
En restant fidèle aux procédés des précédents films qui maniaient la multiplicité des points de vue et la prise de vue unique, « Dans la peau de Blanche Houellebecq » enchevêtre intrigues frictionnelles et confessions des protagonistes. En ne divulguant qu’à certains acteurs le contenu des séquences et le choix des dialogues, le scénario adopte aussi un fil conducteur protéiforme pour ne pas dire hétérogène. Il s’agit à travers ce film « d’exploration », d’entretenir le trouble et la porosité entre les personnages et les personnes réelles. Ceci, dans un désir de stimuler le débat et les contradictions, sans jamais jouer le jeu, ni de la diabolisation ni d’une glorification quelconque. Seul le désir d’alimenter l’imaginaire en puisant dans l’actualité et l’intime de chacun est le moteur de ce film kaléidoscopique. Littérature, amour, liberté d’expression, drogue, sexisme, solitude, homophobie et appropriation culturelle sont autant de sujets abordés autour d’un thème essentiel : l’indépendance de la Guadeloupe.
En poursuivant, sous d’autres facettes, la critique du colonialisme et des replis communautaires, « Dans la peau de Blanche Houellebecq » endosse une filiation réflexive avec « Les confins du monde » et « La tour ». Parce qu’il continue ici de pointer les failles et les traumas expansionnistes d’une société dont l’héritage esclavagiste innerve à la fois les sentiments d’humiliation et de domination. Derrière Blanche Gardin et Michel Houellebecq, Maryse Condé et Élie Domota ne sont jamais loin.
À travers les saillies verbales immorales et insolentes, mais où se loge chez chacun une autodérision heureuse, j’essaie de faire sauter avec une moquerie bienveillante, les assignations de toutes parts et les bons sentiments.
Pour un film d’un genre humoristique et sincèrement engagé."
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