À voir dès ce mercredi dans les salles, le documentaire Madame Hofmann, de Sébastien Lifshitz.

À voir dès ce mercredi dans les salles, le documentaire Madame Hofmann, de Sébastien Lifshitz.

À voir dès ce mercredi 10 avril dans les salles, le documentaire Madame Hofmann, de Sébastien Lifshitz.

« Bienvenue dans ma vie », cette phrase, Sylvie Hofmann la répète à longueur de journée ou presque. Sylvie est cadre infirmière depuis 40 ans à l’hôpital nord de Marseille. Sa vie, c’est courir. Entre les patients, sa mère, son mari et sa fille, elle consacre ses journées aux autres depuis toujours. Et si elle décidait de penser un peu à elle ? De partir à la retraite ? En a-t-elle le droit, mais surtout en a-t-elle vraiment envie ?

Sébastien Lifshitz : 

"J’ai rencontré Sylvie par hasard pendant le casting. L’idée du film a d’ailleurs précédé notre rencontre. J’avais envie de faire le portrait d’une femme en lutte dans le monde de l’hôpital. Après la première année de pandémie, je trouvais intéressant de me rapprocher de l’hôpital pour voir comment la crise y avait été vécue, pendant et après. Au départ, on ne savait pas si ce casting serait possible, si on nous laisserait entrer dans les hôpitaux pour rencontrer le personnel soignant. Pendant le covid, l’hôpital était une forteresse, les personnes extérieures n’avaient pas le droit d’y entrer.

J’ai rencontré une directrice de casting sur Marseille, Cendrine Lapuyade, une femme extraordinaire, et elle a commencé sa recherche à travers Facebook. Tout se faisait par téléphone, Facetime ou Zoom, pendant que j’étais confiné à Paris. Cendrine me faisait des comptes-rendus téléphoniques, ça a duré des mois. D’une certaine manière, ses comptes-rendus étaient déjà la matière-même du film parce qu’elle échangeait longuement avecles personnes qu’elle rencontrait sur les réseaux sociaux. Pendant cette recherche, Cendrine a rencontré Sylvie qui devait juste nous donner des contacts d’infirmières. La première fois qu’on s’est vus, c’était devant une boulangerie, pendant la pause déjeuner : je vois Sylvie arriver, comme dans le film, très spontanée, sans filtre. Elle était marquée par les mois de pandémie. Elle m’a parlé très sincèrement, et plus elle a commencé à s’ouvrir, plus je me suis intéressé à elle, comme lors d’une rencontre amoureuse."

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