4 Septembre 2024
Dans les salles dès ce mercredi 4 septembre, À son image, un film de Thierry de Peretti.
Bande-annonce ci-dessous.
Fragments de la vie d’Antonia, jeune photographe de Corse-Matin à Ajaccio. Son engagement, ses amis, ses amours se mélangent aux grands événements de l’histoire politique de l'île, des années 1980 à l'aube du XXIe siècle. C’est la fresque d’une génération.
Thierry de Peretti, à propos de cette adaptation d'un roman de Jérôme Ferrari :
"Je n’avais jamais fait d’adaptation, c’est vrai, et À son image m’a permis de me confronter à l’exercice, avec l’écriture de Jérôme Ferrari, qui est mon contemporain. Il explore des territoires de fiction, politiques et historiques, qui me sont familiers, mais de façon radicalement différente.
À la lecture de À son image, j’ai été vite captivé, mais aussi troublé, parce que je venais de finir Une vie violente et j’ai eu l’impression que le roman, d’une certaine façon, dialoguait avec mon film. Dans un premier temps, j’ai pensé que ce serait idiot de l’adapter, parce que ce serait vouloir refaire la même chose en changeant juste les personnages... mais, curieusement, c’est exactement cela qui m’a donné envie de le faire. Refermant le roman, j’en ai tout de suite parlé à mon producteur, Frédéric Jouve, qui en a acquis les droits.
Ce personnage de jeune femme qui traverse plus de deux décennies d’histoire, ses questionnements liés à sa pratique de photographe et plus généralement à l’image, m’ont passionné. C’est également une chronique politique, tout comme Une vie violente, mais cette fois à partir du point de vue d’un personnage féminin, qui est à la fois dedans et dehors. Dedans, parce que c’est son groupe d’amis qui se jette dans la lutte et elle y est donc au cœur. Et dehors, parce qu’elle n’y participe pas directement, et que sa pratique de la photo met une distance, physique, critique, un filtre entre elle et ce qui se passe à l’extérieur. La nouveauté pour moi, c’est en effet que le point de départ est un roman. Les événements politiques qui rythment le récit sont historiques (ils appartiennent aussi à mes propres souvenirs d’enfant et d’adolescent) : l’affaire Bastelica-Fesch, le double homicide de la prison d’Ajaccio, la mort de Robert Sozzi, la scission au sein du FLNC... mais les personnages sont de purs personnages de littérature. Pour moi, qui ai fait jusque-là seulement des films dont les personnages sont inspirés de personnes qui ont existé, c’était excitant, mais aussi un peu flippant."
Actu des médias par 2 passionnés, amateurs. Et tweets perso.
Voir le profil de leblogtvnews.com sur le portail Overblog