Sur France 5 ce soir, les coulisses de la pêche industrielle et révélations sur comment sont réellement produits nos poissons préférés.

Sur France 5 ce soir, les coulisses de la pêche industrielle et révélations sur comment sont réellement produits nos poissons préférés.

Les saumons sauvages sont-ils si sauvages que ça ? Et les thons rouges ? Et les coquilles Saint-Jacques ?

Dans un numéro de Sur le front, diffusé ce lundi 16 décembre à 21 heures sur France 5, Hugo Clément nous dévoile les coulisses de la pêche industrielle et nous révèle comment sont réellement produits nos poissons préférés. Il part à la rencontre des pêcheurs et des poissonniers qui veulent vendre du poisson en respectant les océans. À leurs côtés, vous allez apprendre quels poissons il faut choisir pour continuer à en consommer sans vider les fonds marins.

Les reportages :

  • Dans votre magasin de surgelés préféré, vous avez peut-être déjà acheté des pavés de saumon d’Alaska, pêchés “à l’état sauvage”... Au moins ils ne viennent pas d’un élevage, ils ont été pêchés dans leur habitat naturel, c’est vrai. Ce qu’on ne sait pas en revanche, c’est qu’ils sont nés pour la plupart en écloserie, des immenses fermes usines où les œufs de saumons sont fécondés de manière artificielle puis élevé en bassins durant plusieurs mois avant d’être relâchés pour se disperser dans les eaux du Pacifique ensuite.
  • Si vous dégustez des coquilles Saint-Jacques à Noël, regardez de plus près leur coquille. Vous pourriez découvrir la preuve qu’elles sont nées en laboratoire, avant d’être relâchées dans l’océan au stade adolescent… pour être finalement pêchées à l’âge adulte. Révélations sur les secrets de ces crustacés pas si sauvages.
  • Le Prins Bernhard est un des plus gros chalutiers pélagiques français. Il est capable de pêcher 200 tonnes de poissons en une journée, quand un bateau de pêche artisanale pêche 20 tonnes… par an ! Ce monstre des mers traine un chalut pélagique de plusieurs centaines de mètres de large. C’est un filet en forme d’immense chaussette dans lequel tous les poissons sont capturés, sans distinction, et se retrouvent écrasés.
  • Les thons rouges naissent et se reproduisent dans la mer. Vous verrez pourtant des images surréalistes d’immenses cages en Méditerranée qui regroupent des centaines de thons pour les garder vivants mais à portée de main et pouvoir les livrer frais tout au long de l’année aux poissonneries.
  • Nous avons tellement pêché ces dernières années que les poissons n’ont plus le temps d’atteindre leur taille adulte avant de finir dans nos assiettes. Les filets de pêche sont de plus en plus serrés, ce qui permet aussi de capturer des spécimens de plus en plus jeunes.
  • Ce n’est pas du tout bon signe : les araignées de mer prolifèrent à une vitesse folle depuis quelque temps. C’est un désastre pour les conchyliculteurs puisqu’elles s’attaquent aux moules. Elles ne se vendent presque rien et sont l’exemple parfait du dérèglement inquiétant de nos océans. 

Il y a encore quelques années, je mangeais beaucoup de poissons. Mais j’ai depuis compris les ravages que la pêche industrielle inflige à la vie marine. D’abord parce que, quand on mange du poisson sauvage, il a, la plupart du temps, été pêché au chalut de fond. Le chalut, c’est un immense filet, de plusieurs dizaines, voire centaines de mètres de long, qui ratisse tout sur son passage. Cette technique de pêche vide l’océan. Un tiers des poissons capturés sont des prises accidentelles. Ces poissons ne sont finalement pas pêchés et sont relâchés morts dans l’eau.

Hugo Clément

Crédit photo © Winter Productions.

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