Le choix d'Odette, document à voir ce jeudi dans Envoyé spécial (fin de vie).

Une équipe du magazine Envoyé spécial a suivi Odette durant les 5 derniers jours de sa vie. Des moments heureux et doux, étonnamment joyeux, partagés en famille, est-il annoncé.

Un reportage au Québec dans l’intimité d’une vie qui se termine sereinement. Document à voir ce jeudi 30 janvier en première partie de soirée sur France 2, présenté par Élise Lucet.

Un sujet d'Anaïs Bard, de Juliette Jonas et de Benoît Sauvage

Le choix d'Odette, document à voir ce jeudi dans Envoyé spécial (fin de vie).

En France, le débat sur l’aide à mourir est aujourd’hui entre parenthèses, depuis la dissolution de l’Assemblée nationale. Son retour à l’agenda politique est encore incertain, au grand désarroi de nombreux malades. Une nouvelle proposition de loi a été déposée, elle est soutenue par 220 députés dont la présidente Yaël Braun-Pivet, mais le débat à l’Assemblée est sans cesse repoussé.

Odette a choisi de finir sa vie dans un éclat de rire, entourée de ses proches. Quand l’équipe d’Envoyé spécial rejoint Odette à Montréal, cette pétillante québécoise de 64 ans n’a plus que quelques jours à vivre. Elle a programmé ce dernier au revoir au dimanche suivant. Odette est atteinte d’un cancer incurable des poumons qui la condamne. Depuis plusieurs mois, elle prépare ses proches à ce dernier au revoir et continue au quotidien de réconforter tout le monde.

Partir sans douleurs grâce à l’assistance d’un médecin, en compagnie de ses enfants et de sa famille, le jour où elle l’a décidé, est un choix bien réfléchi, une chance, dit-elle. Elle veut s’éteindre avant que la maladie ne la tue, avant que la souffrance et la déchéance physique ne la terrassent. Elle veut mourir comme elle a vécu dans la joie, et les rires.

Odette a confié son précieux témoignage jusqu’à ses derniers mots, sa leçon de vie, pour alimenter le débat sur la fin de vie en France. Chez elle, au Québec, on ne parle ni d’euthanasie, ni de suicide assisté. L’aide médicale à mourir est vue comme un soin, par les citoyens comme par les médecins. Le docteur qui l’accompagne le fait volontairement. A quelques mois de la retraite, il a même décidé de ne plus faire que cela. Il a évalué le cas d’Odette et réalisera l’injection létale, pour qu'elle s'en aille en s’endormant. L’année passée, au Québec, l’aide à mourir a représenté plus de 7% des décès, et la population y est en très grande majorité favorable. 

Crédit photo © Envoyé spécial.

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