Sauvons les Kevin ce samedi en fin de soirée !

Sauvons les Kevin ce samedi en fin de soirée !

Longtemps associé à une série de stéréotypes, le prénom Kevin est devenu un véritable phénomène de société, souvent source de moqueries et parfois même perçu comme un synonyme de médiocrité.

Pour mieux comprendre ces idées reçues et en explorer les origines, la chaîne Paris Première propose, dans la lignée de ses documentaires décalés « Sauvons les Kevin! » réalisé par...Kevin Fafournoux. Programmation ce samedi 22 mars à 22h55. Format 52 minutes.

Kevin Fafournoux :

"Je m’appelle Kevin Fafournoux, je suis réalisateur de documentaires et bien que mon quotidien soit globalement satisfaisant, avec une carrière stable et une vie de famille épanouie, je me retrouve toujours embarrassé lorsque l’on me pose cette question : « C’est quoi ton prénom ? » et que je dois répondre : « Je m’appelle Kevin » … C’est là que les ennuis commencent !

C’est comme ça, mon prénom fait rire ! Et même si je possède une bonne dose de second degré, il est devenu un phénomène de société tout à fait négatif. Un synonyme de beauf, plouc, geek, relou associé au tuning et à un goût vestimentaire douteux. Il existe beaucoup d’enquêtes ou de références sur le sujet. Dans le journal Le Point, on se demande pourquoi notre prénom est perçu comme un handicap social. Sur Konbini, on s’interroge sur notre malédiction et sur le site internet Slate on évoque le fait que nous soyons la risée de tous.

C’est un fait : mon prénom suscite l’unanimité... contre lui. Un synonyme de médiocrité. Pour tenter de comprendre comment on en est arrivé là j’ai décidé de réaliser un documentaire « Sauvons les Kevin ! ».

Pour cela j’ai interrogé des centaines de Kevin qui, comme moi, veulent comprendre les mécanismes et décrypter les clichés et stéréotypes autour de leur prénom. Je suis allé en Irlande, berceau du prénom Kevin. Et pour aller plus loin, j’ai interviewé des sociologues spécialistes des prénoms, un professeur de sciences sociales, des auteurs d’une pièce intitulée « Kevin », une chercheuse qui a enquêté sur « les préjugés sur les prénoms », un psychologue, un avocat et le directeur de « l’Observatoire des discriminations » pour essayer de trouver des réponses à mes questions !

Comme ça, à l’avenir, quand on me posera la question « Comment tu t'appelles? », je pourrai lever la tête et répondre fièrement : « Kevin »."

Crédit photo © Paris Première.

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