28 Octobre 2025
Dans les salles dès le 31 décembre 2025, Vade Retro, d'Antonin Peretjatko.
Un film interprété par Estéban, Pascal Tagnati, Yolène Gontrand, Pascal Légitimus, Céline Fuhrer, Alma Jodorowski, Eva Rami, Sébastien Chassagne, Arielle Dombasle, Philippe Duquesne.
Norbert a déjà 350 ans, il est temps pour lui de devenir cet adulte. Il a trouvé sa proie, mais qui s’avère être une chasseuse de vampire. Il en sort traumatisé, et une dent en moins. Sa famille décide de l’envoyer à l’autre bout du monde pour vaincre sa soudaine phobie, mordre et sauver leur château. Norbert débarque par erreur sur l’île de Boulet Rouge, régie par le cartésianisme français. L’arrivée de Norbert déclenche bien sûr une chasse au vampire…
Antonin Peretjatko : "Au départ, c’est un film qui devait se tourner au Japon mais le covid a eu raison du financement nippon. Il y a eu ensuite une succession de producteurs qui ont jeté l’éponge au fur et à mesure que le budget fondait comme neige au soleil. Nous nous sommes retrouvés avec un mini budget d’à peine 1 milion d’euros. Christophe Gougeon a eu le courage de produire le film et nous avons réussi à dompter le budget comme des cowboys de rodéo"
Si le film s’appelle Vade Retro, c’est parce qu’il parle d’une société qui va en arrière, c’est pourquoi le film commence avec des vagues en mode reverse, précise le cinéaste. "Cette reculade m’agace profondément et j’ai envie de tirer à boulets rouges dessus. Mais les théories progressistes ne sont pas parfaites non plus. Rien ne m’agace plus que quand les progressistes pensent qu’ils sont parfaits. Quand je vois un angle mort dans les courants de pensée auxquels j’adhère, j’aime le pointer du doigt, mais ce n’est pas toujours bien accepté. Vincent Macaigne me disait que dans les cinéastes de notre génération (Justine Triet, Guillaume Brac, moi… ), il n’y a ni gentils, ni méchants. Chez moi tout le monde est un peu un bon, une brute et un truand. Je trouve ça intéressant que les frontières soient poreuses. J’aime montrer des personnages qui ne soient pas manichéens bien que peu psychologiques. Le carnaval est en cela une force cathartique : mes personnages passent leur temps à se déguiser, mettre des uniformes (une blouse blanche fait le médecin, l’habit fait le moine, mais les dents ne font pas le vampire), pantalon, robe, homme, femme, tout cela se mélange joyeusement au grand dam des esprits rigoristes."
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