Sur le front, avec Hugo Clément ce lundi soir : Libre-échange, c’est notre nourriture qui trinque !

Sur le front, avec Hugo Clément ce lundi soir : Libre-échange, c’est notre nourriture qui trinque !

Libre-échange : c’est notre nourriture qui trinque. Thème du numéro de Sur le front diffusé ce lundi 10 novembre à 21h05 sur France 5.

Pourquoi la nourriture qui a poussé à l’autre bout de la planète est vendue moins chère en France que les produits cultivés chez nous ? Hugo Clément décortique nos accords de libre-échange. Il découvre les pratiques des agriculteurs à l’étranger et les conséquences directes sur les produits que nous achetons en France. On comprend concrètement pourquoi les agriculteurs français dénoncent une concurrence déloyale.

Parmi les séquences diffusées :

  • Pour pouvoir récolter les lentilles (les graines), il faut que la plante meure. En France, ça se fait naturellement avec la chaleur de l’été. Mais, au Canada, il ne fait pas assez chaud au moment de la récolte. Les plantes sont donc tuées à coup d’herbicides épandus par avion. C’est une pratique totalement illégale en France, et pourtant les paquets de lentilles canadiennes et françaises se retrouvent côte à côte dans nos rayons.
  • Analyse des paquets : sur les lentilles cultivées en France, on ne retrouve aucune trace d’herbicide, même quand elles ne sont pas bio. Mais, dans les sachets de lentilles canadiennes, taux significatifs de glyphosate. Qu’on finit donc par consommer.
  • Jusqu’en 2012, la limite de glyphosate restant sur les lentilles était de 0,1 mg/kg. S’il y en avait plus, c’était illégal. En 2012, la limite est passée d’un trait de plume à 10 mg/kg, 100 fois plus ! Que s’est-il passé ? Monsanto, soutenu par les producteurs de lentilles canadiennes, a fait changer la réglementation européenne.
  • Le dernier accord de libre-échange entre l’Europe et la Nouvelle-Zélande était présenté comme “vert et juste”. Mais en y regardant de plus près, on se rend compte qu’il augmente les importations de beurre de Nouvelle-Zélande, à l’autre bout de la planète ! Il permet aussi d’augmenter les importations d’agneaux, alors qu’on n’impose pas aux éleveurs néo-zélandais les mêmes contraintes qu’en Europe. Ils font par exemple passer les moutons sous les douches de pesticides dont les substances sont interdites en Europe.

Production et crédit photo : Winter Productions.

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