Superproduction à 78 millions d'euros, "Astérix aux Jeux Olympiques" est le film français le plus cher de l'histoire. Il sort en
salles ce mercredi dans bon nombre de pays européens.
Difficile d'être passé à côté de la promo sur le petit écran.
TF1 d'ailleurs diffusait hier soir le film Asterix et Obelix contre César.
Ce film de Claude ZIDI avec Christian CLAVIER, Gérard DEPARDIEU et Roberto BENIGNI est, selon TF1 et Médiamat - Médiamétrie, arrivé trés largement en tête des audiences de la soirée
en réunissant 10.009.291 télespectateurs et 39.7% de pda sur les individus 4 ans et + (44% de pda sur les femmes de moins de 50 ans ; 72.7% de pda sur les enfants de 4 à 10 ans
;51.7% de pda sur les individus 15-24 ans )
Voici quelques critiques presse sur ce film de Frédéric Forestier et Thomas Langmann. A noter que certains n'ont pu voir le film, à l'image de Libération : ".Libé n’a pas vu le film. L’équipe cinéma n’a été informée d’aucune projection en dépit de nos suppliques. «Vous n’êtes pas les seuls !» nous a assuré le bureau de presse Moteur ! afin de
calmer nos sanglots. Les Inrockuptibles étaient aussi blacklistés, entre autres, mais le rédacteur en chef, Jean-Marc Lalanne, d’évidence plus malin, s’est glissé dans une avant-première. Les
parutions critiques sont pour l’heure négatives, y compris sur l’AFP, plutôt neutre d’habitude."
Positif...
Le JDD : "Astérix aux J.O. est un spectacle populaire et familial dans le sens le plus noble du terme. Une entreprise de
divertissement où il est dit que personne ne sera laissé sur le bas-côté. La force du film est de parvenir à faire rire tout le monde au moins une fois. Humour oecuménique. Peut-être aussi sa
principale limite.
Benoît Poelvoorde pourrait devenir ici la nouvelle idole des enfants. Le cintré de Namur incarne le genre de méchant qu'ils adoreront: de ceux qui crient fort, sans faire jamais peur. Alain Delon
campe un César seigneurial, subtil à se moquer de lui-même. Clovis Cornillac s'acquitte du job d'Astérix avec la pointe de gouaille titi qui manquait sans doute au très aristocratique Christian
Clavier. Quant à Depardieu, avait-il jamais campé un meilleur Obélix, quand son texte lui permet de faire un clin d'oeil à Cyrano!"
Télé Loisirs :
"(..) un festival de bonne humeur et d'action ; les gags s'enchaînent à une allure record (...). Alain delon, parodiant sa propre légende, fait preuve d'autant d'humour que de majesté. Face à
lui, un Poelvoorde déchaîné, Brutus sournois (...). Idéal pour tous les publics".
Télé star :
"Malgré un scénario naïf, cette adaptation (...) offre à ses acteurs des moments d'anthologie (...). Les enfants riront des gags visuels, les adultes, des anachronismes et références
cinématographiques".
Mitigé...
Première.fr :
"Outre le bol d'air frais qu'il apportera à la fréquentation des salles, plutôt en berne ces temps-ci, avouons que le divertissement est agréable et spectaculaire. Il reste malheureusement
moins drôle que le Mission Cléopâtre d'Alain Chabat, mais de meilleur goût que le premier épisolde, signé Claude Zidi. Evidemment, l'omniprésence de Benoît Poelvoorde, ici au-delà du cabotinage, y
est pour beaucoup. Elle obstrue la performance de Clovis Cornillac, nouvel Astérix. Enfin, autant l'autoparodie d'Alain Delon fait sourire, autant le défilé de guest-stars, tombe comme un cheveu
sur la soupe. "
Nice Matin :
"(...)une fréquence absence de rythme et un dommageable manque d'invention. Alors, il faut s'en remettre au bon vouloir des interprètes pour obtenir ici ou là de quoi sourire".
Négatif...
Le Parisien : "Avant même que le public ne découvre le film aujourd'hui sur les écrans, «
Astérix aux Jeux olympiques », coréalisé par Thomas Langmann, également majoritairement producteur, et Frédéric Forestier (« le Boulet »), a déjà fait tomber un record. Celui du manque
d'imagination.
(...)une marmelade tiédasse et sans idées (...)
Les gags sont plats, le volume comique des personnages secondaires - Assurancetourix, notamment, incarné par Frank Dubosc-- bridé, les répliques souvent anémiques.(...)
Certes, Clovis Cornillac est un clone d'Astérix assez réussi, mais sa prestation fait de la peine. En dépit de quelques scènes qui lui sont jetées en pâture, ainsi qu'à Obélix-Depardieu, les héros
jouent les utilités faméliques. Ils sont mangés tout cru par le duo Poelvoorde-Delon, excellent, la vraie bonne surprise du film. Seulement, la surprise passée, leurs effets s'usent vite, à l'image
d'un comique de répétition - le gag du goûteur - assez pénible. L'aspect le plus symbolique de la volonté des producteurs de réaliser un grand chelem financier plutôt qu'un grand film tient à la
séquence finale. A ce film lancé comme une lessive ils ont ajouté un dénouement qui ressemble à un cadeau bonus, façon « et pour quelques dollars de plus »".
L'express : "Le scénario est marqué dans le titre. Ce qui n'est pas indiqué, en revanche, c'est que le film est très mauvais."
Télérama : "Astérix aux jeux Olympiques se révèle un spectacle assez médiocre. En tout cas nettement moins désopilant et vif
que le deuxième opus, Mission : Cléopâtre, signé Chabat, de très loin le meilleur de la série. Avec l'appui d'Uderzo, Langmann a voulu revenir à une adaptation plus fidèle. Fini donc, le délire et
les digressions d'Edouard Baer ou de Jamel Debbouze. Place à une action circonscrite, concentrée dans le décor plutôt moche d'un stade olympique où se déroulent ces fameux Jeux." (...) "Il devrait y avoir du sport, mais le rythme est plan-plan. C'est fâcheux, surtout pour une histoire qui carbure à la potion magique. Parfaitement conforme à sa marionnette des Guignols,
incapable donc de caricaturer ce qui l'est déjà, Delon alias César n'est jamais drôle. Clovis Cornillac (Astérix) et Gérard Depardieu (Obélix) ont à peine le temps de se distinguer, leurs
personnages étant relégués au second plan. Reste l'incontrôlable Poelvoorde qui, en Brutus, parvient de temps à autre à faire rire, mais moins grâce à ses répliques qu'à ses mimiques dignes de Tex
Avery - on aime beaucoup sa tête pétrifiée face aux hurlements d'un lutteur faisant deux fois sa taille.
Les effets spéciaux ne compensent pas la pénurie de gags. La satire pèse encore plus lorsque les scénaristes font dans le clin d'oeil, en allant puiser dans un patrimoine bien français (une chanson
de Johnny, les titres des classiques de Delon...) ou en convoquant des sportifs encore plus bankable que les acteurs "
Le Monde : "Le film n'est pas à la hauteur de ses investissements. La vacuité de cette gigantesque
marmite finit même par susciter un sentiment de malaise. Cet échec tient à la cruelle absence de parti pris des réalisateurs qui, plutôt que d'affirmer la cohérence d'un style à la manière de la
version signée par Chabat, ont adopté une logique de saupoudrage des ingrédients et registres humoristiques." (...)
"Jeux de langage (blagues dialoguées) et comique de répétition (grotesques tentatives d'assassinat de César par Brutus), parodie (La Guerre des étoiles, Ben Hur...) et autoparodie des acteurs
(Delon et son "Ave moi !"), burlesque (chutes à gogo) et clin d'oeil bling-bling (épilogue musical avec brochette de guest-stars) forment un ensemble disparate et hasardeux."
Voici : "Au risque de cracher dans le chaudron, LE film qui doit doper le cinéma français est aussi léger
qu'un menhir."
"Effets spéciaux à la, louche, casting pharaonique survendu : Cornillac et Depardieu n'ont rien à jouer, ou presque ; Poelvoorde et Delon, en roue libre, cabotinent en miroir, sans oublier
l'écoeurante brochette finale de guests. Restent de réjouissantes comètes (Astier, Semoun, Dubosc, Lanners".
Vu cette semaine, je confirme, c'est un VRAI NAVET. J'ai beau être très bon public là je me suis vraiment ennuyé (comme le reste de la salle). Poelvoorde a beau etre genial, faire reposer le film sur lui etait une mauvaise idée (surtout que c'etait "Asterix et Obelix" pas "Brutus et Cesar"). Cornillac quasi invisible tellement il a peu de réplique... Grosse grosse deception.
J'espère ne pas être déçu par le film avec Dany Boon, mais il a l'air prometteur. <br />
Pour en revenir sur astérix, je pense que l'avis de tous ces journaux, c'est un peu de la branlette, car les gamins sont le public visé, ils en ont rien à carrer des avis des "cinéphiles professionnels" et ils seront des millions à demander à Papa et Maman d'aller voir astérix au ciné (et plus tard à vouloir le DVD) !<br />
Donc une bouse, peut-être, voire sûrement, mais une bouse qui va marcher, et bien !
Pareil, ça sera sans moi...Et à voir les premières critiques sur Allo-ciné des téléspectateurs, ça sent effectivement un peu le navet.http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=61259.html
Quand on interdit à la presse de voir le film avant sa sortie, c'est qu'on est conscient de la médiocrité de son travail, meme si j'interdierais au inrocks et télérama d'assister à la projection.
Je pense comme Mythrandil... Les bronzés, quasiment personnne n'a aimé: Mauvaises critiques presse et mauvais bouche à oreille. Pourtant le film a fait un carton. Pour Asterix ca risque d'etre pareil.
Ca va faire comme les Bronzés 3 : un navet à 12 Millions d'entrées. Chabat avait signé une des meilleures comédies française, la Thomas Langmann se rapproche du drame tellement ça risque d'être mauvais ....
Les critiques ne font pas les succès. Ca n'a pas du être évident de trouver des bonnes critiques quand même !Ils ont dévoilé la raison du racourcicage du film. Il était prévu pour durer 2h05 et il a été ramené à 1h45... pour pouvoir planifier une séance de plus par jour ! Ca représente tout de même 25% des entrées ! Reste à savoir si la version longue sera disponible en DVD...