Logement et pouvoir d'achat, les nouveaux visages de la précarité.











Préoccupation numéro un des Français, le pouvoir d'achat est devenu LE thème à aborder dans les différents magazines. Avant l'émission spéciale de Béatrice Schonberg demain, TF1 propose un spécial Droit de savoir ce soir à 23h20.




Aujourd'hui, en France, la précarité concerne de plus en plus de monde et les conditions de vie se dégradent pour beaucoup. Se loger, travailler, se nourrir, ces préoccupations sont devenues autant de sources d'inquiétude pour nombre de Français. Le phénomène n'est pas nouveau, mais il s'accentue d'année en année. Ainsi, une personne sur huit vit actuellement sous le seuil de pauvreté, avec 810 euros par mois. 




Trois catégories sont particulièrement touchées par la précarité : les familles monoparentales, les retraités et les jeunes de 18 à 24 ans. Ils vivent de pensions, de retraites, de prestations familiales ou de salaires de misère touchés pour quelques heures de travail par semaine. Ce sont les premières victimes de la hausse des prix (logement, nourriture, essence…), des victimes fragiles qui ont de plus en plus de mal à faire face au quotidien, des victimes qui se sentent exclues, oubliées, et qui sont nombreuses à basculer dans la dépression. Parmi ceux qui sont touchés de plein fouet par une vie de plus en plus rude, il y a notamment les femmes seules avec enfants. Elles représentent 17% des familles. 




Pourquoi constate-t-on une paupérisation et une fragilisation de ces trois classes de la population française ? Pourquoi n'ont-elles pas droit aux aides sociales ? Pourquoi y a-t-il une telle pénurie de logements en France ? Quelles solutions leur propose-t-on ?





Le sommaire de ce soir :


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Willy, la trentaine, Levallois (92), fait partie de la classe grandissante des travailleurs pauvres.  Intérimaire dans la restauration, le jeune homme vit à l'hôtel. Ou plutôt il survit dans une chambre de 9 m2  qu'il loue la somme exorbitante de 550 euros par mois « avec un bidet indigne, sans cuisine ni salle de bains privative. »


 
Ingrid, 32 ans, trois enfants, Colmar. Sans emploi depuis la naissance de son troisième enfant, il y a neuf mois, elle vit de l'API (Allocation de Parent Isolé). Mais ne peut joindre les deux bouts. Comment vivre à 4 avec 1200 euros par mois ? Charges déduites, il ne lui reste plus que 4,50 euros par jour et par personne. Le droit de savoir a suivi son parcours du combattant. 


 
Direction Rognac, dans le Sud de la France. On y retrouve Gisèle, 67 ans. Expulsée de la maison qu'elle occupait depuis 18 ans le 31 mars prochain, elle doit survivre avec 833 euros par mois. Le montant de la pension de reversion qu'elle touche depuis la disparition de son époux est insuffisante pour se loger dans le privé. Dans le social, elle n'est pas prioritaire. « Le cas de Gisèle nous a permis de faire une petite piqûre de rappel quant au vaste problème du logement social », confesse Corinne Langlois. Dans sa commune, la part des logements sociaux ne représente que 8 % sur les 20 % imposés par la loi SRU (Solidarité et Renouvellement Urbains). En caméra cachée, certains maires osent même s'aventurer sur ce terrain glissant et décrètent que le logement social ne résoudra pas le problème
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Photo copyright DR.




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R
Je vais proposer qquchose à des Parisiens...Moi j'habite à 1h de Paris... Je paies 300€ pour un studio avec un grand balcon de 10² plein sud + un garage...Sachant qu'un abonnement mensuel SNCF = env 200€300+200 = 500€   Pour un confort de vie en province à seulemnet 1 heure de Paris, sans changemnet de train et un nombre de train presque ttes les 30min ;-)Sachant qu'un employeur parisien employant un provincial doit le dedomager à hauteur de 50% du maximum de zone soit env. 60€ par mois ...Voilà si ca peut aider  et rassurer des parisiens qui vivent dans 9m² pour 500€....Perso j'ai fais le trajet Province - Paris pdt 4 ans et ca se passait très bien ;-)
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H
Jerem, je n'ai pas voulu dire que cette dame avait de la chance de vivre avec 830 euros par mois, loin de là, c'est presque une misère, mais par contre il s'agit d'une reversion de son mari, tandis que moi, je touche à peine plus qu'elle en ayant cotisé personnellement toute ma vie. Et après notre Président nous serinera : 'travailler plus pour gagner plus" on nous prend pour des guignols !!
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J
Bon bah voila Helenou illustre parfaitement ce que j'allais dire ... Toutes ces émissions sur la pauvreté n'ont plus de sens : non seulement on y voit toujours les mêmes situations, mais en plus parfois ( souvent sur TF1 ), ces reportages sont fait pour monter les gens les uns contre les autres ... Certes faut pas être très intelligent, pour dire que Giséle a de la chance, mais bon ça marche ....Bref, il serait tant de passer à autres choses, des débats politiques par exemple. Ca obligerait les gouvernements à se bouger le cul.Puis ce sujet dans le droit de savoir, je m'attends au pire ... Comment ils vont placer des meufs à poils ? :D
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H
Elle a finalement bien de la chance gisèle, parce que moi, en ayant cotisé 41 ans et donc une carrière complète je ne touche que 1000 Euros par mois, et je paie encore 435 euros de remboursement immobilier pour mon modeste appartement. Donc, il y a plus pauvre qu'elle.
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