2 Mars 2008
Anne-Sophie Lapix et Harry Roselmack présenteront un nouveau numéro du magazine "7 à 8" ce dimanche 2
mars à 18h50 sur TF1. Le sommaire ci dessous.
GOUTEURS DE SALON
C'est une tradition française, un concours unique au monde. Chaque année, en marge du Salon de l'Agriculture, des milliers de produits du terroir sont testés, jugés, goûtés et pour
les meilleurs, récompensés. Le concours général agricole est une institution vieille de 138 ans, en pleine santé. Ces médailles d'or, d'argent et de bronze, présentes sur les étiquettes des
produits primés sont très recherchées par les producteurs car elles boosteront les ventes. Sept à Huit vous convie à une plongée dans le monde des goûteurs, ces membres du jury, gardiens de la
gastronomie française. Avec pour guide, la gersoise Christiane Pieters, spécialiste des foies gras, ainsi que Catherine et Jean-Benoît Hugues, originaires des Baux de Provence, goûteurs d'huile
d'olive. Ces derniers lèvent un coin de voile sur cette activité bénévole qu'ils exercent de manière très professionnelle. Un reportage de Bénédicte DELFAUT et Didier BARRAL.
MAISONS A PRIX CASSES
Le minibus passe au ralenti pour profiter du spectacle. A son bord, certains prennent
des photos, d'autres des notes, le « REPO-HOME tour » est un safari un peu particulier. En Californie, Greg Sommerville en organise un chaque fin de semaine.
Il n'est pourtant ni garde-chasse ni guide touristique mais agent immobilier, et ses clients sont les acheteurs potentiels de centaines de villas dont les anciens propriétaires viennent tout
juste d'être expulsés. Aux Etats-Unis, la crise des subprimes, ces crédits hypothécaires, n'en finit plus de jeter à la rue des familles de la classe moyenne américaine, incapables de rembourser
les intérêts de prêts à taux variable, trop généreusement accordés par les banques il y a quelques années. Des banques qui, aujourd'hui, font saisir les maisons et se retrouvent avec des parcs
immobiliers gigantesques dont elles doivent bien se débarrasser.
D'où l'idée de ces « REPO-HOME tours », qui voient des résidences se vendre à moitié prix par le biais de ventes aux enchères. En Californie, pendant la crise, les affaires
continuent...Un reportage de Bertrand AGUIRRE et Rémy CADORET.
DE TERRIBLES AVEUX
« Je suis un pédophile, et je mérite la prison ». Pierre Etienne semble vivre
sa mise en examen comme un soulagement. Cet ancien frère de la communauté des Béatitudes s'accuse d'une cinquantaine d'actes pédophiles, des attouchements sur des jeunes filles et des garçons
âgés de 5 à 14 ans entre 1985 et 2000. Ses aveux, Pierre Etienne a voulu les faire publiquement et à visage découvert, « pour soulager sa conscience » dit-il, et rendre sa démarche
irréversible. Car, en 2003, la plainte d'une jeune fille qui l'accusait déjà d'agression n'avait pas abouti, les faits trop anciens étant prescrits. Ensuite et pendant des années, c'est la
communauté religieuse à laquelle il appartient, les Béatitudes, un mouvement dont les risques de dérive sectaire ont été pointés, qui aurait construit autour de lui un mur de secrets et de
silence, et qui l'aurait encouragé à se taire. Un reportage de Frank MOULIN et Didier BARRAL.
SAUVEUR DE CROCOS
Depuis plusieurs mois, les eaux boueuses du Chambal, région aride de l'Uttar Pradesh en
Inde, charrient des cadavres de crocodiles. Des gavials, une espèce reconnaissable à son nez très fin, des reptiles très rares et d'ailleurs déjà en voie d'extinction. Ils sont atteints d'un mal
mystérieux que les autorités indiennes semblent impuissantes à identifier et à juguler. Samuel Martin est responsable de la ferme aux crocodiles de Pierrelatte, dans la Drôme. Il est aussi membre
d'un club très fermé qui réunit une poignée de spécialistes du monde entier faisant autorité dans le monde. Le gouvernement indien vient de les appeler au secours. Pour l'animal, ce sera la
mission de la dernière chance, les scientifiques vont mener l'enquête. Un reportage d' Agathe DELESALLE, Capucine HENRY et Thomas ELLIS.
MACHA MERIL : L'ENFANT QU'ELLE N'A PAS EU
A 67 ans, Macha Méril révèle pour la première fois le drame
qui a frappé sa vie de femme : la stérilité. Elle raconte qu'elle est « morte » à 16 ans, le jour où une mauvaise fausse couche l'a rendue inféconde. Après des années
d'insouciance, elle a vraiment pris conscience de cet état de fait à 35 ans. A sept reprises, elle tentera une fécondation in vitro, sans succès. L'actrice sans tabou décrit sa détresse, et
même des sentiments de honte et de culpabilité qui l'ont parfois habitée. La détresse de n'être en fin de compte qu'une « femme à demi » puisque pour elle, « on n'est femme qu'en
étant mère ». Elle raconte aussi comment cette stérilité a conditionné son rapport aux hommes, puisqu' inconsciemment, dit-elle, ceux qui l'ont quittée, l'ont fait parce qu'elle ne pouvait
pas leur donner d'enfant. Un portrait de Thierry DEMAIZIERE et Cédric TERASSON.
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