Président du groupe France Télévisions, Patrick de Carolis est interrogé par Jonathan Bouchet-Petersen pour le Journal Du
Dimanche.
En colère, il réagit au lobbying mené par TF1 et M6 auprès de la commission Copé, concernant le financement et le périmètre du service public. Soyons clairs, dit-il, "Le destin de France
télévisions ne se décide ni à TF1 ni à M6". Il juge que l'un et l'autre ont assez de problèmes à gérer pour ne pas perdre leur temps à rédiger des préconisations sur ce que doit être l'avenir
de France télévisions. "Moi, en tout cas, je n'ai pas pour habitude de régler mes problèmes sur le dos des autres".
Au sujet de la commission Copé, Patrick de Carolis juge astucieuse sa création, dès lors qu'elle était composée de professionnels de l'audiovisuel aussi bien que de
parlementaires.
Pour les premières pistes évoquées par cette commission, le président de France télévisions souligne que parler de structure unique, de synergies et de média global avec une offre
éditoriale alternative conforte la stratégie du groupe. Il n'est pas favorable en revanche à une fusion des rédactions de France 2 et France 3 telle qu'elle est parfois évoquée aujourd'hui.
A propos des producteurs français s'inquiétant d'une baisse des investissements de France télévisions dans la création, Patrick de Carolis rappelle que le groupe est et restera le premier pour
l'aide à la création française. Des chiffres seront désormais publiés chaque mois.
Entretien complet à découvrir en page Médias du JDD sorti ce dimanche.