25 Mai 2008
Le pouvoir, l’argent et le sang. Telles sont les "valeurs" avec lesquelles les habitants de la province de
Naples et de Caserte doivent se confronter chaque jour.
En fait, presque toujours, les gens n’ont pas le choix, presque toujours ils sont forcés d’obéir aux règles du Système, la Camorra, et il faut avoir une sacrée chance pour pouvoir seulement
penser à mener une vie "normale".
Et, dans ce paysage de violence, dans ce un monde impitoyable, apparemment loin de la réalité mais en effet profondément ancré dans ce pays, cinq histoires s’entrecroisent.
Prix spécial voulu par Sean Penn : Clint Eastwood ainsi que Catherine Deneuve pour le film français Un conte de
Noël d' Arnaud Desplechin.Avec notamment Catherine Deneuve, Mathieu Amalric. La comédienne s'est dit très touchée et très émue par ce prix qui récompense aussi
l'ensemble de sa carrière.
Prix de la mise en scène, remis par Faye Dunaway : le film turc Les trois singes de Nuri Bilge
Ceylan.
Une famille disloquée à force de petits secrets devenus de gros mensonges, tente désespérément de rester unie en refusant d’affronter la
Vérité. Pour ne pas avoir à endurer des épreuves et des responsabilités trop lourdes, elle choisit de nier cette Vérité, en refusant de la voir, de l'entendre ou d’en parler, comme dans la fable
des "trois singes". Mais jouer aux trois singes suffit-il à effacer toute Vérité ?
Prix du jury pour le film Il divo de
l'Italien Paolo
Sorrentino.
À Rome, à l’aube, quand tout le monde dort,
il y a un homme qui ne dort pas.
Cet homme s’appelle Giulio Andreotti.
Il ne dort pas car il doit travailler, écrire des livres, mener une vie mondaine et en dernière analyse, prier.
Calme, sournois, impénétrable, Andreotti est le pouvoir en Italie depuis quatre décennies.
Au début des années quatre-vingt-dix, sans arrogance et sans humilité, immobile et susurrant, ambigu et rassurant, il avance inexorablement vers son septième mandat en tant que président du
Conseil.
À bientôt 70 ans, Andreotti est un gérontocrate qui, à l’instar de Dieu, ne craint personne et ne sait pas ce qu’est la crainte obséquieuse. Habitué comme il l’est à voir cette crainte peinte sur
le visage de tous ses interlocuteurs. Sa satisfaction est froide et impalpable. Sa satisfaction, c’est le pouvoir. Avec lequel il vit en symbiose. Un pouvoir comme il l’aime, figé et immuable
depuis toujours. Où tout, les batailles électorales, les attentats terroristes, les accusations infamantes, glisse sur lui au fil des ans sans laisser de trace. Il reste insensible et égal à
lui-même face à tout.
Jusqu’à ce que le contre-pouvoir le plus fort de ce pays, la Mafia, décide de lui déclarer la guerre.
Actu des médias par 2 passionnés, amateurs. Et tweets perso.
Voir le profil de leblogtvnews.com sur le portail Overblog