La Une de Marianne ne passera pas
inaperçue en kiosques. "Stop à la télé Sarko !" titre l'hebdomadaire. Qui entend mener le combat et envisager toute initiative susceptible de faire barrage à "ce qui s'apparente ni plus ni
moins" à un déni de démocratie.
La rédaction de Marianne rappelle que quoi qu'il prétende, l'actionnaire de France télévisions n'est pas Nicolas Sarkozy. Le service public appartenant à la communauté nationale.
Service public, soulignent les journalistes du magazine, ne signifie ni service du roi, ni organe de propagande au service du parti dominant, mais entreprise au service de l'intérêt public.
"Qui finance le service public de l'audiovisuel ? Pas le roi, mais l'ensemble des Français, par la redevance et l'impôt".
Marianne reconnaît une qualité à notre Président : le sens de l'amitié et du renvoi d'ascenseur. Considérant, non sans raison selon l'hebdo, qu'il doit sinon tout, du moins beaucoup à TF1. Et
Marianne d'ironiser que donc, non seulement il accorde à la télévision privée une grande partie des ressources dont disposait jusqu'ici France télévisions, mais en outre, il exige que le service
public devienne "chiant" pour rabattre des téléspectateurs sur le service privé...
Marianne compare la situation française aux résultats auxquels sont parvenus Berlusconi et Poutine, en Italie et en Russie. Et remarque qu'au Venezuela de Chavez, il existe deux petites chaînes
privées d'opposition. "En France, c'est devenu inconcevable".
Toujours dans le magazine en vente samedi, un article signé Laurent Neumann. Le journaliste juge qu'en voulant nommer le président de France Télévisions, Nicolas Sarkozy est, pire qu'un retour
à l'ORTF, responsable d'une régression démocratique. Et souligne que dès que la loi sera votée, Sarkozy nommera un président de France télévisions de gauche. "non pas un opposant de gauche
mais un impétrant qui donnera l'illusion -l'illusion seulement- de ne pas appartenir à la droite sarkozyste. Une gauche canada dry (....) mais sarkozyste à 100%".
Laurent Neumann évoque les noms de Jean-Marie Colombani, Bruno Patino, Jean-Pierre Cottet. Voire Dominique Farrugia, non pas pour la présidence, mais pour la direction des programmes..."Car
évidemment, lorsque Nicolas Sarkozy décide qu'il nommera lui-même le pdg de France télévisions, il faut comprendre, entendre, traduire, qu'il choisira aussi le directeur des programmes, le
directeur de l'information(...)"
Dossier complet à découvrir dès samedi dans Marianne, sur 4 pages.
C'est sur que Marianne n'est pas pro sarko ;-) et blagman a raison l'action de TF1 a baissé de 60 % EN 1an d'ou le grand ménage (exit PPDA, Namias et co et bientôt chazal?)
Ca commence vraiment a soulé cette pseudo presse qui se dit "indépendante", il faudrait pas confondre indépendante et gauchiste !La seule indépendance est l'objectivité, ce qui est très loin d'être le cas de Kahn et de sa "mariane" !
c'est pas moi qui vait l'acheter en tout cas ! Non pas que je soutienne notre président, mais à force de toujours tapper au même endroit, ça devient lassant.Ca ne m'empèche pas de trouver la réforme de l'audiovisuel totalement inutile.Et je ne suis pas sur que Sarko ait fait un cadeau aux chaines privées... Vous vous souvenez de la baisse de l'action TF1 depuis un an ? En gros 60% si je me souviens bien...