Clémentine.











Téléfilm inédit ce mardi sur France 2, à 20h50 : "Clémentine".




Réalisé par Denys Granier-Deferre. Scénario de Jean-Claude Grumberg. D'après une nouvelle de Vercors.




Avec : Constance Dollé (Clémentine), Jean-François Balmer (juge/avocat Moineau), Jocelyne Desverchere (Geneviève Lemaire), Guilaine Londez (Clara), Mélanie Leray (Claude Ordinand), Olga Grumberg (Laure Chatillon), Sébastien Thiery (René Marchand), Eric Prat (brigadier Gustave)...




L'avocat Moineau se souvient de l'histoire d'une ancienne cliente : Clémentine. Benjamine d'une famille pauvre, Clémentine est, dès l'âge de 14 ans, violentée par son père et prostituée par son frère Paulin. A sa mort, elle s'enfuit à Paris. C'est l'Occupation. Une nuit, alors qu'elle se promène après le couvre-feu, elle est arrêtée par la police et conduite à Drancy, où elle rencontre une jeune femme, Claude. Déportées dans un camp en Allemagne, toutes deux se dévouent corps et âmes pour leurs camarades d'infortune, sauvant de la mort des dizaines de prisonnières...




Jean-Claude Grumberg, scénariste et adaptateur :




"Clémentine est une jeune femme au lourd passif : son frère s’est servi d’elle, les flics ont tenté de l’abuser et elle se retrouve à exercer le métier de prostituée. Déportée pendant la guerre dans un camp, elle se détache de sa condition première et devient progressivement un symbole pour des centaines de femmes qu’elle aide, soigne et sauve parfois. Quelques années après son retour, et malgré la grandeur de ses actions et la force de son engagement, elle est condamnée pour prostitution et renvoyée sans égards à la marginalité. Le film évoque les années 50-60, mais les problèmes soulevés par cette affaire sont plus que jamais d’actualité : la condition des prostituées, les abus de pouvoir, l’injustice..."




"L’écriture de Vercors témoigne d’une grande pudeur et c’est précisément ce que je tente de faire dans mes écrits. Pour Amen de Costa-Gavras par exemple, j’ai sciemment fait le choix de ne pas montrer les camps. Dans Clémentine, je me suis posé les mêmes questions : quelles transpositions sont supportables et quelles autres ne le sont pas ? Je pense que la meilleure des comédiennes ne peut exprimer l’insoutenable de la situation, ni restituer la déchéance physique de ces femmes qui pesaient, pour la plupart, une trentaine de kilos. Je fixe toujours mes limites et détermine, en amont, ce que je souhaite évoquer et ce que je ne veux pas représenter."




Photo copyright France 2 / Gilles Schrempp.




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L
bjr J'ai enfin retrouvé les protagonistes de ce téléfilm magnifiquement interprété notamment par Constance Dollé. Une très belle prestation d'un rôle qui lui collait à la peau. Pour moi le seul film qui nous parle de cette insoutenable époque sans jamais voir une goutte de sang ni d'armes à feu.. BRAVO.Constance vous avez été magistrale et vous êtes de la trempe des grands.. A vous revoir très vite en salle ou télé.. MERCI
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P
Aurons ns la chance de l'avoir en DVD? Un sacré kdo souvenirs de ce téléfilm magistral
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