Téléfilm français inédit ce vendredi soir sur Arte : Voltaire et l'affaire
Calas.
Une fiction réalisée par Francis Reusser, avec parmi la distribution : Barbara Schulz, Carlo Brandt, Claude Rich.
L'histoire : Toulouse – 13 octobre 1761 – Marc-Antoine Calas est découvert mort dans le magasin familial. son père, Jean Calas un drapier protestant, est injustement accusé de l’avoir tué pour
l’empêcher de se convertir au catholicisme. condamné à mort, il est roué, étranglé et brûlé en place publique. Révolté, Voltaire prend l’Europe entière à témoin pour dénoncer le supplice de Calas
et exiger sa réhabilitation qu’il obtient après trois ans d’un combat qui est peut-être son chef d’oeuvre. Grâce à lui, c’est une idée révolutionnaire de la Justice qui triomphe dont chaque homme
lui est redevable.
Les personnages principaux :
Voltaire / Claude Rich
Voltaire mène son monde dans son refuge de Ferney. Tour à tour incisif, cabotin, sérieux, militant, il met tout à coup toute son énergie dans ce « fait divers » qui lui est rapporté et qui
parviendra à la postérité comme étant l’affaire Calas. Son Traité sur la tolérance à l’occasion de la mort de Jean Calas viendra parachever sa lutte contre le fanatisme.
Marie Corneille / Barbara Schulz
Elle est la pupille de Voltaire, recueillie par lui parce qu’il croyait qu’elle était l’arrière-petite-fille du dramaturge. De caractère indépendant, elle est la seule à oser tenir tête au
châtelain de Ferney. C’est elle aussi qui parviendra, à force de ruse et de conviction, à porter l’intérêt de Voltaire sur l’infortunée famille Calas.
Jean Calas / François Germond
Jean Calas, de religion réformée, figure parmi les principaux accusés du meurtre de son fils. Malgré son déni face à ce crime, son appartenance à la religion protestante fait de lui un
coupable-né.
Anne-Rose Calas / Pascale Rocard
Epouse de Jean Calas, elle est accusée de meurtre.
Le Capitoul David de Baudrigue / Carlo Brandt
Il est l’incarnation du fanatisme religieux. À partir du moment où il ne fait plus de doute à ses yeux que les Calas sont coupables, il amasse les preuves plus ou moins douteuses, refuse d’entendre
les éléments à décharge et se cloître dans son obscurantisme.