Concernant Nicolas Sarkozy et sa comparaison entre chaînes publiques et chaînes privées:
« Je pense que le Président de la République a dit ça parce qu’il sortait d’une période de pré-campagne et de campagne de près de deux ans et que cela faisait donc un moment qu’il ne
regardait pas la télévision. Il a un peu corrigé le tir depuis qu’il la regarde peut être un peu plus sereinement et un peu plus souvent. »
Concernant la redevance:
« Il est vrai que le texte, du moins devant l’Assemblée Nationale, refusait l’idée d’une augmentation de la redevance. Là, j’étais peu convaincu car je fus moi-même l’auteur il y a un an
et demi d’un amendement qui tendait à augmenter la redevance. Effectivement, en tant que rapporteur, je devais indiquer qu’il ne fallait pas augmenter la redevance et à titre personnel, je suis
plutôt favorable à l’augmentation de la redevance. Ce qui fait dire qu’effectivement, sur ce point du moins, je n’étais pas très convaincu. »
Concernant la nomination du président de France Télévisions par le Chef de l’Etat:
« Sur certains autres aspects, j’ai eu, c’est vrai, des hésitations : c’est vrai pour la redevance, et c’est vrai également pour la nomination du président de France Télévisions par
l’exécutif. J’aurais préféré, et je l’ai dit durant les travaux de la Commission Copé, que ce président soit désigné par le CSA parmi trois ou quatre personnalités proposées par le pouvoir
exécutif et que le CSA, à la vue de leurs projets respectifs, choisisse le patron de France Télévisions. »
Concernant la suppression totale de la publicité en 2012:
« Je vous indique que sur l’abandon de la publicité avant 20 heures, que vous sembliez considérer comme inéluctable dans votre question, il y a là encore une clause de rendez-vous au
mois de novembre 2011 pour observer ce qu’il s’est passé et nous, du moins les parlementaires, nous n’avons pas rejeté l’idée qu’on puisse peut-être revenir sur le caractère fondamental de cette
décision si ça ne déplaisait pas au téléspectateur, si cela continuait à apporter de l’argent, si finalement France Télévisions s’en trouvait bien aise. »
Interview complète, audio ou retranscrite sur :
http://www.inmedia-lesite.fr/?p=510
A lire également, l’interview de Jean-François Téaldi, un des porte-parole de l’intersyndicale de l’audiovisuel public