7 à 8 du 7 février : Lip dub, Sandrine Bonnaire, piscines tueuses.









Au sommaire de " SEPT A HUIT " ce dimanche 7 février 2009 sur TF1, les sujets qui suivent :


PISCINES TUEUSES

Cela aurait dû être une banale sortie dans une piscine publique avec les moniteurs de son centre aéré. Mais Quentin, 9 ans, se noie. Il est réanimé, mais son cerveau trop longtemps privé d'oxygène est gravement touché : Quentin est aujourd'hui lourdement handicapé. En dépit de la surveillance des maîtres nageurs sauveteurs, les piscines publiques ne sont pas des endroits sans risque. Même si on n'en parle très peu, les accidents sont nombreux : l'été dernier, 53 personnes se sont noyées en France et 6 d'entre elles ont trouvé la mort. Ce sont les seuls chiffres officiels connus : les pouvoirs publics ne disposent d'aucune donnée annuelle. Contrairement aux accidents survenus dans les piscines privées, les noyades qui se produisent dans les piscines publiques sont, paradoxalement, moins connues. Et, si des systèmes de surveillance informatisés existent, ils sont très coûteux et encore très loin d'être généralisés. Foued, 10 ans, a escaladé le muret qui séparait la pataugeoire du bassin plus profond. Lui aussi est désormais handicapé. Alors, qui est coupable ? sa tante qui l'accompagnait, les maîtres nageurs, la commune ? Depuis cinq ans, la justice ne s'est toujours pas prononcée. Après la tragédie d'une noyade, s'ensuivent des années de procès pour établir les responsabilités. Christophe WIDMANN et Vincent DELMOTTE révèlent le drame méconnu des piscines tueuses.


LES NOUVELLES GUEULES CASSEES

Les visages de ces Irakiens sont à jamais marqués par les éclats de bombes et les explosions. Ces femmes, ces enfants, ces civils sont les " gueules cassées " du conflit en Irak. Faute de structures chez eux, ils sont soignés en Jordanie. A Amman, une équipe de chirurgiens de l'ONG Médecins sans Frontières enchaîne les greffes et les opérations, pour tenter de reconstruire des visages et des corps détruits. Parmi ces survivants, Abdallah, un enfant de 10 ans. Il a miraculeusement survécu à un attentat mais y a perdu une jambe, un oeil et une partie de son visage. Depuis trois ans, il fait des allers-retours entre Amman et Bagdad où il a déjà subi 35 opérations. Son père l'accompagne. Lui a été brûlé sur tout le corps par l'explosion. Une scène filmée par téléphone portable. Il y a aussi Amar, blessé à Falloujah il y a 6 mois tout juste par une voiture piégée sur un marché. Son visage a été arraché. Il le cache derrière un keffieh. Une énième greffe lui rendra bientôt sa lèvre supérieure et une moustache. Kifa, elle, a 28 ans. En 2003, une bombe américaine a tué ses trois frères et l'a brûlée au visage et aux mains. Défigurée, elle a été rejetée par son fiancée, mise au ban de la société irakienne. Un document fort et violent, des images rares qui montrent un autre visage de la guerre, au-delà de la froideur des chiffres et des bilans des attentats. Reportage d'Amandine CHAMBELLAND et de Yannick VALLUET

LE PHENOMENE LIP DUB
                      
C'est un clip vidéo qui met en scène des étudiants ou des salariés. Le tout chanté en playback, tourné en une seule prise : le lip dub a commencé comme un jeu, c'est devenu un phénomène de société. Dans les entreprises de plus en plus nombreuses qui réalisent leur lip dub, les employés s'amusent, leur direction communique et fait sa pub en diffusant le résultat sur Internet. Réalisateur, chorégraphe, maquilleuses : à Rennes, le patron d'un grand magasin de vêtements a fait appel à des professionnels pour faire son lip dub mais ses vendeurs restent des artistes débutants : il leur faudra donc près de cinq heures et de nombreux fous rires pour parvenir à trois petites minutes de clip... Dans l'Oise, le maire de la petite commune de Chambly a commandé un lip dub : il a mobilisé commerçants, pompiers et villageois pour chanter et se déhancher sur une chanson d'Alain Souchon. Une manière originale de leur souhaiter une bonne année. Un reportage de Delphine KLUZEK et David PERESSETCHENSKI.


LA CENDRILLON DU CINEMA

Lors de sa première apparition au cinéma, elle incarne une adolescente sans repère. C'est " A nos Amours " de Pialat, et c'est une révélation. Immédiatement adoptée par le public, Sandrine Bonnaire ne quittera plus les écrans français. Mais, si elle est certainement l'une des plus grandes actrices de sa génération, la comédienne conserve une part de mystère. Dans " Sept à huit " elle lève un coin du voile. Et révèle un peu de son intimité : sa carrière et les épreuves qui l'ont construite, l'exigence de réalisateurs qui la poussent un peu trop tôt à se montrer nue, sa passion pour Maurice Pialat qu'elle dit aimer plus qu'un père, son sourire souillé lors d'une agression au visage, son combat contre l'autisme qu'elle vit au quotidien aux côtés de sa soeur malade... Sandrine Bonnaire intime, comme vous ne l'avez jamais vue. C'est le portrait de la semaine par Thierry Demaizière.


Crédit photo © C.CHEVALIN / TF1.



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