Afghanistan : la faillite de la guerre high-tech (document C+)

Depuis 2001, l’armée américaine a procédé, en Afghanistan, à un déploiement de force sans précédent. La seule base de Kandahar regroupe 40.000 hommes qui vivent en vase clos dans une véritable petite ville fortifiée avec ses commerces, ses fast-foods et ses boîtes de nuit en plein air.

Pour tenir le terrain, l’US Army dispose de moyens de surveillance électroniques sophistiqués, comme les drones (avions sans pilote), parfois pilotés depuis le Nevada aux Etats-Unis. L’heure est à la guerre high-tech, qui limite les pertes. Mais cette guerre du troisième millénaire coûte cher : entre 200 millions et 1milliard de dollars par jour (selon les estimations).

Et elle laisse transparaître la relative impuissance du Pentagone. Les stratèges de Washington ne parviennent pas à vaincre les talibans, pourtant essentiellement armés de kalachnikovs et de bombinettes artisanales à 10 dollars. Une fois encore, une armée occidentale est tenue en échec par une guérilla de partisans. Barack Obama vient d’annoncer le retrait complet des troupes d’Afghanistan, d’ici 2014.

Patrick Forestier et Patrick Chauvel ont enquêté pendant plusieurs semaines sur le terrain, au coeur du conflit, pour comprendre les faiblesses de la guerre high-tech. Une guerre que les Etats-Unis ne peuvent pas perdre… mais qu’ils n’arrivent pas à gagner.

SPÉCIAL INVESTIGATION, à découvrir ce lundi 13 février en deuxième partie de soirée sur Canal+. Présenté par Stéphane Haumant. Une enquête de Patrick Forestier et Patrick Chauvel.

Crédit photo © Philippe Mazzoni - Canal+.

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