CSA : interventions auprès de Gulli, M6, MCE.

Le Conseil Supérieur de l'Audiovisuel indique sur son site csa.fr les 13 et 15 septembre une série d'interventions aurpès des chaînes.

 "Le Conseil est intervenu auprès de Gulli en raison de la diffusion, à raison de deux fois par jour de février à avril 2011, des vidéomusiques intitulées W.A.B-Hello world et The Skunx-We are the skunx qui mettent en scène, sous forme d’animation, les groupes musicaux fictifs W.A.B. et The Skunx, dont les héros sont le kangourou Walibi et son frère jumeau Squad. Le nom de ces personnages et des groupes sont déposés à titre de marques. Par ailleurs, la chaîne diffuse une campagne publicitaire pour le parc d’attraction Walibi qui présente aux enfants les deux groupes et leurs chanteurs. Le Conseil considère que ces vidéomusiques constituent une publicité clandestine en faveur du parc d’attraction Walibi, ce qui est en contradiction avec les dispositions de l’article 9 du décret du 27 mars 1992"

"Le Conseil est intervenu auprès de M6 à la suite de la diffusion, le 22 juin 2011 à 13 h 30, avec une signalétique de catégorie II (déconseillé aux moins de 10 ans) du film Supergrave réalisé par Greg Mottola. Il constate que la présence de plusieurs scènes et propos à connotation sexuelle justifiait l’apposition d’une signalétique de catégorie III (déconseillé aux moins de 12 ans), conformément à la recommandation du 7 juin 2005 relative à la signalétique jeunesse et à la classification des programmes. Il considère en outre que la diffusion de ce film le mercredi après-midi, lorsque le jeune public est particulièrement disponible, était inappropriée".

"Le Conseil est intervenu auprès de Ma Chaîne étudiante en raison de la diffusion, le 22 mars 2011 à 17 h 35, assorti d’une signalétique de catégorie II (déconseillé aux moins de 10 ans) du magazine Le sexe et moi, dont le sujet était intitulé « Pornographie : nouveau mode d’emploi sexuel ? ». Il considère que la crudité du langage employé par certains intervenants et les propos explicitement sexuels justifiaient une signalétique de catégorie III (déconseillé aux moins de 12 ans), conformément à la recommandation du 7 juin 2005 relative à la signalétique jeunesse et à la classification des programmes".

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