Eddy Mitchell, "Empreintes" sur France 5.

 

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Avant une ultime tournée et alors qu’il vient de sortir Come Back, un nouvel album très autobiographique, Eddy Mitchell a accepté de sortir de sa réserve naturelle. Avec son humour pince-sans-rire, le cow-boy solitaire dévoile, au cours d’une série d’entretiens, l’histoire unique d’un crooner made in France dans plusieurs lieux emblématiques de sa longue carrière.  Ce vendredi à 20h35 sur France 5, pour la série documentaire Empreintes.

 

Extraits :

 

"Mon père travaillait de nuit. Il rentrait en fin de matinée ou en début d’après-midi, faisait une petite sieste, venait me chercher à l’école et on allait au cinéma direct. C’était bien ! Le soir, j’y retournais avec mon frère. […] C’était surtout les films d’aventure qui me passionnaient, les westerns".

 

"Des fois, je sortais de l’école et mon père ne venait pas me chercher. Je rentrais alors direct à la maison. […] Dans le fond du couloir, il y avait une grande armoire, il était planqué dedans et il sortait en pirate. C’était marrant".

 

"La première fois que j’ai vu un concert dit « rock and roll », c’était Bill Haley à l’Olympia. Je ne dis pas que c’était extraordinaire, mais ce qu’il y avait de fabuleux, c’est qu’il foutait toutes les lois du music-hall en l’air.

 

"Des gens vous disent : « Ah ! les années 1960, quelles années merveilleuses ! » Ils ont oublié qu’il y avait la guerre d’Algérie, des trucs dramatiques. On ne se souvient que des filles avec des queues-de-cheval et des robes à pois ou vichy, et des garçons avec des choucroutes sur la tête et des chaussures pointues, tout le monde twistant".

 

"Je suis tributaire d’une musique pour trouver une idée, parce que ça me donne des images... Mais le côté « écrire pour après être mis en musique », je ne sais pas le faire, parce que j’ai l’impression d’avoir des longs cheveux, d’être un poète avec une grande plume et ça me fait rire".

 

"Pour moi, Dean Martin est le seul vrai crooner. Quand on l’écoute, c’est comme regarder Fred Astaire danser : ça paraît facile, alors que c’est très compliqué".

 

"Depuis que Bush est parti, j’ai remis mes bottes !"

 

"Une surprise-partie avait lieu vers la place de la Trinité. Chacun avait amené des disques. J’avais des Gene Vincent, rares à l’époque. A la fin de la soirée, ils avaient disparu. En descendant, je vois Johnny dire à la concierge : « Je repasserai les prendre. » Il se les était mis de côté ! Donc ç’a été un peu violent, mais on a très vite sympathisé".

 

"Je serais incapable de jouer Shakespeare, alors qu’un vrai comédien peut passer de n’importe quel personnage à un autre. Je suis toujours en quête d’avoir un scénar qui me convienne. Et puis j’ai toujours fait passer avant ma carrière de chanteur. C’est vrai que ma carrière au cinéma est un petit peu olé olé".

 

Crédit photo © PATRICK ZACHMANN / MAGNUM PHOTOS.

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