Françoise Laborde revient sur les mesures qui pourraient être prises par le CSA suite aux drames de Koh-Lanta (Vidéo)

Interrogée mardi matin par Bruce Toussaint, en direct sur Europe 1, Françoise Laborde, membre du Conseil supérieur de l'audiovisuel, revient sur les mesures qui pourraient être prises par le CSA suite aux drames de Koh-Lanta. Et rappelle qu'il y a une enquête en cours, et que le Conseil n'a pas à intervenir dans une procédure policière et judiciaire.

A propos des téléréalités, celle qui est également journaliste, juge que ces programmes ont tendance à broyer les gens. Personne n'étant préparé à être au centre de tout.

Concernant d'éventuelles mesures, Françoise Laborde déclare qu'avant ce drame, le CSA avait suggéré la semaine dernière d'aller plus loin que ce qui avait été envisagé il y a un an. Notamment sur l'accompagnement psychologique des candidats, des équipes sur les tournages, le suivi après."On va d'abord réfléchir sur de nouvelles signalétiques. Il y a un article 1 d'une recommandation du CSA de 2005, qui interdit toute violence à la télévision entre 6h et 22h. C'est un article qui est assez peu utilisé. Peut-être que nous allons le réutiliser. C'est une réflexion que nous avons en cours". Pour précision, une signalétique - 12 = pas de diffusion avant 20h30.

Autre piste de réflexion : la possibilité de prendre une recommandation, qui a force de loi : "ça s'impose aux éditeurs de télévision (...) et on pourrait imposer de faire appel à un psychologue qui soit en effet un médecin présent en permanence durant le tournage, et après le tournage".