"Le CSA n'est ni censeur, ni moralisateur" déclare son Président.

Invité de l'émission Buzz Média Orange-Le Figaro, destinée au Net, Olivier Schrameck, le président du Conseil supérieur de l'audiovisuel(CSA) , est revenu sur les propos récents de Françoise Laborde concernant la téléréalité. Cette journaliste est pour rappel membre également du CSA.

Le Président du Conseil juge que les mesures encadrant ce type de programme ne sont pas obsolètes. "Françoise Laborde, membre du collège, qui s'est exprimée avec la passion, l'énergie et la volonté de conviction qui la caractérisent, a rappelé un certain nombre d'actions dont elle en a mené certaines d'ailleurs elle-même.

En réalité, c'est dès l'origine, en 2001, lorsque ces émissions sont apparues, que le Conseil supérieur de l'audovisuel a fixé un certain nombre de règles ou préconisé un certain nombre de précautions. Celles-ci s'ordonnent autour de deux impératifs fondamentaux. Le premier, c'est le respect de la dignité humaine et des droits de la personne. Le second est, comme Françoise Laborde y a insisté, la protection du jeune public, enfants et jeunes mineurs."

Il ne s'agit pas pour le CSA de stigmatiser, de généraliser, ni de se substituer à des responsabilités éditoriales dans la conception des programmes, a poursuivi Olivier Schrameck. "Le CSA n'est ni censeur, ni moralisateur. Il a le devoir de remplir les missions qui lui sont confiées par la loi. Et ces missions exigent de lui qu'il ait une approche corconstanciée au cas par cas.

(...)Il est certain que les émissions dites d'enfermement ou celles qui, dans un contexte d'émulation et d'élimination progressive, poussent la contrainte psychologique à des limites qui sont parfois difficiles à supporter pour des êtres plus fragiles, nécessitent des précautions supplémentaires. La signalétique peut être une des ces précautions, ce n'est pas la seule ! Et encore une fois, à émission différente, la réaction du CSA a toujours été et doit demeurée diversifiée."

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