8 Avril 2011
Un inédit pour la série française Les petits meurtres d'Agatha Christie, sur France 2, alors que deux épisodes seront tournés en avril et mai 2011. Diffusion des Cinq petits cochons ce vendredi 8 avril à 20h35.
Personnages de Larosière et Lampion créés par Anne Giafferi et Murielle Magellan. Avec Antoine Duléry (commissaire Larosière) et Marius Colucci (inspecteur Emile Lampion).
Réalisé par Eric Woreth. Scénario de Sylvie Simon.
Avec : Julia Vaidis-Bogard (Emma Varga), Vincent Winterhalter (Diego Varga), Prune Beuchat (Marie Varga), Eglantine Rembauville (Alice), Michel Muller (Jean-Charles Humert), Claudine Vigreux (Jeannine Demeusy) et Gabrielle Atger (Colette).
" Cinq petits cochons " revient sur un meurtre qui a eu lieu il y a 15 ans. Emma Vargas a été condamnée pour avoir empoisonné son mari, un peintre célèbre et coureur de jupons. Mais était-elle réellement coupable ? Sans preuve matérielle ni empreinte, Lampion et Larosière devront résoudre l'énigme grâce aux récits différents et contradictoires des cinq principaux suspects. Rouvrir une affaire vieille de quinze ans n'est pas chose aisée...
Eric Woreth, metteur en scène, explique les particularités de cette collection de films, par rapport aux romans d’Agatha Christie dont ils sont tirés : "Nos films sont inspirés des romans, mais en ne conservant que le fil principal de l’histoire, la substantifique moelle en quatre lignes à partir de laquelle on va développer la fantaisie de nos personnages. A partir de là, on brode, on rajoute des pans entiers, des meurtres qui n’ont jamais eu lieu, on peut même changer le meurtrier ! C’est plus qu’une simple prise de liberté avec le livre, c’est de la franche/french création. Le « label » Agatha Christie nous apporte beaucoup en termes de notoriété, et permet au spectateur d’avoir des repères à l’avance : il sait qu’il va s’agir d’une enquête criminelle, avec des rebondissements, des suspects…
Mais l’idée n’est pas de refaire ce qu’a déjà très bien fait la BBC, à savoir une adaptation au pied de la lettre de l’intrigue criminelle, au détriment parfois, il faut bien le dire, de la reconstitution historique. C’est justement cela qui a plu à Mathew Prichard, le petit-fils et héritier de l’écrivain : la distance avec l’histoire originelle, le côté non répétitif des films, bref une lecture totalement nouvelle d’une œuvre aussi célèbre".
Crédit photo © Jean Pimentel - France 2.
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