Dans le Journal du Dimanche du 6 et 7 février, interview du patron de France télévisions, Patrick de Carolis. A cinq mois de la nomination d'un nouveau président par Nicolas
Sarkozy, il affiche la qualité de son bilan. Manière d'affirmer qu'il est candidat à sa propre succession, décryptent Nolwenn Le Blevennec et Olivier Jay.
Patrick de Carolis rappelle que l'année 2009 a débuté avec un déficit provisionnel de 135 millions d'euros. Selon lui, l'efficacité des programmes, la superperformance de la régie pub et la bonne
gestion du groupe devraient permettre de flirter avec l'équilibre. Deux ans d'avance sur le plan d'affaires.
L'heure du bilan n'est pas d'actualité mais il souligne qu'il a présenté un projet au CSA qu'il a respecté : reconquérir l'audience avec des programmes de qualité et préparer l'arrivée de la TNT.
Pour celà, il fallait une réorganisation du groupe, qui est sur le point d'être finalisée.
Une réorganisation qui sert la stratégie de bouquet : les antennes doivent travailler ensemble pour être complémentaires, et non pas concurrentes. "Elles doivent se préparer au média
global".
Une réforme qui passe par une réduction des effectifs de 10%, mais De Caorlis assure qu'il n'y aura pas de plan social. Départs volontaires à la retraite.