Pflimlin / Delarue : "la vie d’un homme ne se balaie pas comme ça".

Jean-Luc Delarue : touché mais pas coulé, titre Le Parisien qui consacre de nouveau une page complète à la situation de l'animateur-producteur. Selon Marc Pellerin et Yves Jaéglé, ses chances de survie sur France 2 sont minces mais pas inexistantes.

Le planning de Delarue reste inchangé pour l'instant : quatre jours de tournage la semaine prochaine selon Reservoir prod. Hier, avait lieu un autre enregistrement de Toute une histoire.

Le quotidien rappelle que la décision de le suspendre d’antenne pour une durée indéterminée Delarue a été prise très vite, avant-hier soir, peu après la fin de sa garde à vue dans le cadre d’une enquête sur un trafic de cocaïne. Le respect de la clause d'éthique ayant pesé très lourd. Mais le président de France télévisions, Rémy Pflimlin, qui doit affronter là son premier gros dossier urgent, a confié au Parisien ne pas se placer sur le terrain judiciaire. "On se doit de respecter la présomption d’innocence. Mais il y a un problème éthique. Le service public se doit d’être exemplaire. C’est un élément clé du rapport de confiance avec le public".

Le PDG de France télévisions reconnaît trois hypothèses à l'étude :

Jean-Luc Delarue revient animer Toute une histoire. 

Ou il en reste producteur mais un nouvel animateur le remplace (Vous imaginez le retour d'Evelyne Thomas ?...).

L’émission est définitivement arrêtée.

Si l’une des deux dernières hypothèses était retenue, Jean-Luc Delarue ne bénéficierait d'« aucune indemnité » pour avoir eu un comportement privé et médiatisé nuisible à l’émission et à la chaîne, précise le Parisien.

La vie de l’entreprise nécessite une décision ferme et immédiate, selon Rémy Pflimlin, "mais la vie d’un homme ne se balaie pas comme ça. Des gens dans cette situation peuvent prendre la décision de se soigner". A suivre donc.

Crédit photo © Jacques Morell - France 2.