Prématurés, un combat pour la vie (Reportage sur TF1 le 14 janvier).

 

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Ils sont parfois à peine plus grands qu'une main et ne pèsent, pour certains, que 500 grammes. Une arrivée dans la vie éprouvante pour de si petites personnes. Pourtant, ils se battent chaque seconde, s'accrochent à la vie, suscitant l'admiration et l'inquiétude de leurs parents. Ce sont les prématurés. Chaque année, 65 000 enfants naissent prématurément, soit presqu'une naissance sur dix.

 

Un reportage d'Andréa Riedinger sera diffusé le samedi 14 janvier après le JT de 13 heures sur TF1.

 

"Hôpital Robert Debré, service des grossesses à risque. Olivia a rompu la poche des eaux à six mois de grossesse. Son bébé peut naître d'une minute à l'autre. Chez la maman, une peur bien présente, celle de perdre son bébé encore si fragile. " On n'arrête pas de pleurer parce qu'on s'imagine les risques pour nous, pour le bébé. On se dit, est-ce que ça n'est pas de notre faute ? Est-ce que j'aurais dû arrêter de travailler plus tôt ? ".

Aurélie, enceinte de 5 mois et demi, a la même angoisse. Ses deux aînés sont nés avec plus de deux mois d'avance. " Je ne le souhaite pas à ma pire ennemie. Arriver en réanimation, voir Christina, ma fille, toute bleue, je me suis dis, je ne peux pas la perdre, pas tout de suite ! ". Et puis c'est l'accouchement, la mère et l'enfant s'effleurent à peine et le nouveau-né est immédiatement conduit en réanimation néonatale. Commence alors un parcours du combattant pour les parents : entre espoir et angoisse, des journées éprouvantes calquées sur la respiration fluette et les battements de coeur de leur bébé encore si petit.

Chaque jour, pour Olivia et son mari Sébastien, les mêmes gestes, se laver les mains avec un gel désinfectant, revêtir une blouse d'hôpital, mettre un masque. Mais ils ne manqueraient ce rendez-vous pour rien au monde. Olivia ne peut voir son bébé qu'à travers les parois en plexiglas de la couveuse. La jeune maman voudrait tellement pouvoir enfin le serrer dans ses bras. " Je ressens un manque énorme et je me dis que ça va être comme ça pendant encore un mois, si on a de la chance... ". Et chaque soir, la même souffrance : rentrer à la maison et laisser Mathys passer la nuit tout seul à l'hôpital. " Le laisser comme ça ici, c'est une déchirure. J'ai l'impression, qu'on m'enlève un membre "".

 

Crédit photo © DR /Capture.


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