Président de France télévisions : Alexandre Bompard annoncé sous peu.

Patrick de Carolis était venu défendre début juin, lors du grand journal de Canal+, son bilan à France télévisions. Et le nom d'Alexandre Bompard circulait avec insistance depuis plusieurs semaines, suite à une fuite.

Emmanuel Berretta du site lepoint.fr écrivait le 7 juin que lors d'un petit-déjeuner avec des journalistes qui s'est tenu à l'Élysée, Nicolas Sarkozy avait livré des bribes d'informations concernant la présidence de France Télévisions. Le président de la République aurait alors indiqué que son choix ne se porterait pas sur une femme, ce qui éliminait l'administratrice de France Télévisions Patricia Langrand de la course au sceptre audiovisuel. Le chef de l'État aurait évoqué le nom de trois finalistes : Alexandre Bompard, actuel patron d'Europe 1, Rémy Pflimlin, directeur général de Presstalis, et Patrick de Carolis. Il avait également précisé qu'entre Bompard et Pflimlin, l'un des deux irait probablement prendre la présidence du directoire d'Arte France à l'issue du mandat de Jérôme Clément (mars 2011).

Selon Le Parisien de ce jour, Alexandre Bompard touche au but. Le dénouement est proche. Il pourrait intervenir cette semaine. 

Via Le Point, rappel du déroulement de la procédure : "l'exécutif saisit le CSA par lettre. Le candidat pressenti par l'exécutif est auditionné par les sages, qui votent, ensuite, à bulletin secret, à la majorité. Leur avis est obligatoire et lie le chef de l'État. Si le candidat est validé par le CSA, il est ensuite auditionné par les commissions compétentes des deux assemblées. Celles-ci possèdent un droit de veto aux 3/5es des suffrages exprimés. Concrètement, sur l'ensemble des deux commissions, ce sont 126 parlementaires (70 députés et 56 sénateurs) qui seront consultés. Actuellement, ce collège se décompose de la manière suivante : 63 UMP, 8 centristes, 44 PS, 2 radicaux et un dernier petit paquet de divers gauche (PC, etc.). L'usage du veto est activé à partir de 76 voix "contre". Les bulletins blancs ne sont pas des "suffrages exprimés".