Rémi Pflimlin : "nous ne faisons pas la course à l'Audimat".

Dans un entretien publié par le quotidien régional Var matin, Rémy Pflimlin, président du groupe public France télévisions, souligne que 50 nouvelles émissions ont été lancées et on n'entend parler que des échecs. "A partir du moment où, avec la TNT, nous sommes passés des 6 chaînes historiques à 18, il y a eu des évolutions d'audience. Elles sont normales".

Lorsqu'on lui fait remarquer la progression de M6, Rémy Pflimlin fait remarquer à juste titre que cette chaîne n'a pas la même mission que France télévisions en matière de documentaires, de fiction française, de magazines de société. Il note que France 5 est en forte progression. Idem pour France 4 sur la cible 20-30 ans. France 2, juge-t-il, a connu des problèmes d'audience mais est repassée au dessus des 15%.

Nous sommes une entreprise de service public, nous ne faisons pas la course à l'Audimat, rappelle Rémy Pflimlin. "Le lundi soir, nous avons des séries américaines et nous sommes devant les autres chaînes. Il suffirait que je fasse ça trois fois par semaine et on me dirait : 'formidable, vous êtes en tête'"...

A propos d'une éventuelle victoire de la gauche aux élections, Rémy Pflimlin estime que si la nomination du Président de France télévisions doit évoluer, c'est au parlement de décider. A titre personnel, il pense que ce groupe a besoin de continuité...

Crédit photo © Tristan Paviot / France télévisions

RETROUVEZ-NOUS SUR CE COMPTE TWITTER.

RETOUR PAGE D'ACCUEIL.

LISTE DES 40 DERNIERS ARTICLES.