3 Juillet 2010
On s'attendait à une nomination d'Alexandre Bompard à la tête de France télévisions. Effet de surprise garanti ? Puisque selon une info exclusive donnée par Emmanuel Berretta du Point, "Nicolas Sarkozy a fait savoir, mardi matin, en marge du petit-déjeuner de la majorité, que son choix était arrêté : Patrick de Carolis quitterait France Télévisions le 24 août prochain. Son successeur serait Rémy Pflimlin, l'actuel directeur général de Presstalis (ex-NMPP), un ancien patron de France 3 sous l'ère Tessier. Il serait assisté aux programmes par Jean-Pierre Cottet, récemment démissionnaire du groupe Lagardère. Alexandre Bompard, le jeune patron d'Europe 1, un temps pressenti, n'a finalement pas été retenu".
On peut lire depuis, sur le site du Nouvel Observateur, qu'une source UMP a indiqué que Rémy Pflimlin est bien le choix du Président. Mais, selon l'AFP, l'Elysée a affirmé mardi qu'"aucune décision" concernant la présidence de France Télévisions n'avait "été prise à ce jour" par le président Nicolas Sarkozy.
Ces derniers temps, beaucoup voyaient Rémy Pflimlin futur Président d'Arte. Une place finalement attribuée au printemps 2011 à Alexandre Bompard ?
Via Le Point, rappel du déroulement de la procédure : "l'exécutif saisit le CSA par lettre. Le candidat pressenti par l'exécutif est auditionné par les sages, qui votent, ensuite, à bulletin secret, à la majorité. Leur avis est obligatoire et lie le chef de l'État. Si le candidat est validé par le CSA, il est ensuite auditionné par les commissions compétentes des deux assemblées. Celles-ci possèdent un droit de veto aux 3/5es des suffrages exprimés. Concrètement, sur l'ensemble des deux commissions, ce sont 126 parlementaires (70 députés et 56 sénateurs) qui seront consultés. Actuellement, ce collège se décompose de la manière suivante : 63 UMP, 8 centristes, 44 PS, 2 radicaux et un dernier petit paquet de divers gauche (PC, etc.). L'usage du veto est activé à partir de 76 voix "contre". Les bulletins blancs ne sont pas des "suffrages exprimés".
EDIT samedi 3 juillet : selon Le Parisien,C’est ce week-end, au plus tard la semaine prochaine, que Sarkozy proposera au CSA le nom du nouveau patron des chaînes publiques. Nathalie Shuck écrit que l’affaire Bettencourt-Woerth, avec son cortège de révélations, est passée par là, et Bompard pourrait bien en être la victime collatérale : "Le choix du patron d’Europe 1, étiqueté proche du pouvoir, serait perçu comme politique en dépit des qualités journalistiques de ce dernier. « Je ne peux pas me permettre une nouvelle polémique », explique Nicolas Sarkozy en petit comité".
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