Un programme à voir ce soir : Burma VJ (inédit).







Etat des lieux de la Birmanie aujourd’hui sur ARTE avec Burma VJ, nominé aux Oscar 2010 et Aung San Suu Kyi, prisonnière en Birmanie.


20.35 BURMA VJ. Documentaire d'Anders Ostergaard (Danemark, 2008, 1h10mn).
Prix Joris Ivens - Amsterdam 2008, Prix Bodil du Film danois 2009, Grand prix Boulder 2009, Prix du meilleur montage documentaire - Sundance 2009, nominé aux Oscars 2010. Tourné par des Vidéo Journalistes clandestins birmans en 2007, Burma VJ raconte le combat des démocrates birmans qui défient la dictature militaire en filmant les réalités niées par le régime.


22.00 AUNG SAN SUU KYI PRISONNIERE EN BIRMANIE. Documentaire de Claude Schauli (WDR- Canada/Suisse - 2009, 42mn). Un état des lieux éloquent de la Birmanie, commenté par la plus célèbre des prisonnières de conscience au monde. Aung San Suu Kyi, Prix Nobel de la Paix en 1991, a rencontré le reporter canadien Claude Schauli peu de temps après avoir été assignée au secret dans sa résidence de Rangoon.


Trailer de Burma VJ et résumé :


Birmanie, 2007. Armés de caméras cachées, “Joshua”, 27 ans, et ses camarades “VJ’s” (vidéojournalistes) défient la dictature militaire en filmant les réalités niées par le régime. Ils espèrent que ces images interdites inciteront leurs concitoyens à la résistance et empêcheront le monde extérieur d’oublier la Birmanie. Fiché lors d’une manifestation, “Joshua” doit se réfugier en Thaïlande quand, en août, les bonzes prennent la tête d’un mouvement de protestation de grande ampleur. De là, il coordonne le réseau DVB (Democratic Voice of Burma), qui transmet les événements au monde entier. Aux manifestations de masse réclamant la libération d’Aung San Suu Kyi succède une répression sanglante, fin septembre. Puis la chape de plomb retombe. Avec la “révolution de safran” (par référence au vêtement des bonzes),la junte birmane, au pouvoir depuis 1962, a mesuré l’impact dévastateur des images. Aussi poursuit-elle sans relâche les membres de la DVB. Plusieurs d’entre eux ont été condamnés, ces derniers mois, à de lourdes peines de prison. Pour rendre justice à leur combat, le réalisateur Anders Ostergaard a demandé à “Joshua”, principal narrateur en voix off, de rejouer après coup son rôle de coordinateur à distance. Ce montage inspiré plonge le spectateur au coude à coude avec les manifestants birmans, lui faisant partager leurs espoirs, leur peur, leur détresse. Magnifiquement construit, le film est aussi un vibrant plaidoyer politique pour la liberté d’informer, pour la liberté tout court.





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