A voir ce soir : Un village français saison 4 (bande-annonce).

 

TVNEWS teleLa très bonne série française Un village français est de retour pour une quatrième saison, avec douze épisodes. Programmation des épisodes 1 et 2 ce mardi 27 mars dès 20h35.

 

Le tournage d'Un village français saison 4 a eu lieu en 2011 dans le Limousin, en Seine-et-Marne, à Nerville-la-Forêt et Neuilly-sur-Marne.

 

Juillet 42. Un train transportant des juifs étrangers raflés dans la région s’arrête à Villeneuve, suite à une panne. En attendant le nouveau train qui les emportera à Drancy, Daniel Larcher propose de les héberger à l’école pour quelques jours. Pendant ce temps, le sous-préfet Servier demande à Jean Marchetti, chef de la police de Villeneuve, d’arrêter les 28 juifs étrangers présents dans la ville. Devant le spectacle de ces familles arrêtées et séparées, de ces étrangers qu’on stigmatise, chacun de nos personnages devra faire un nouveau choix : l’indifférence, la collaboration, l’aide humanitaire... Ou encore, même si rien d’héroïque n’est possible face à cette horreur organisée, essayer tout de même de dire ou de faire quelque chose, ou même de n’en sauver qu’un seul...

 

Bande-annonce :

 

 

 

Créée par Frédéric Krivine, Philippe Triboit, Emmanuel Daucé.

Réalisation, Philippe Triboit.

Directeur de l'écrit, Frédéric Krivine.

Auteurs, Sylvie Chanteux, Benjamin Dupas, Marine Francou, Fanny Herrero, Emmanuel Salinger,, Emmanuelle Sardou, Vincent Solignac.

 

Avec Robin Renucci (Daniel Larcher), Audrey Fleurot (Hortense Larcher), Thierry Godard (Raymond Schwartz), Emmanuelle Bach (Jeannine Schwartz), François Loriquet (Jules Bériot), Marie Kremer (Lucienne), Nicolas Gob (Jean Marchetti), Nade Dieu (Marie), Nathalie Cerda (Madame Morhange), Cyril Couton (Servier), Laura Stainkrycer (Sarah), Patrick Descamps (Henri de Kervern)…

 

Frédéric Krivine :

"« Série sur la vie quotidienne des Français sous l’Occupation, Un village français est aussi — et peut-être avant tout — une série sur le couple. Sa collaboration. Ses résistances. Son mystère. Heureux ou malheureux, officiels ou clandestins, très provisoires ou éternels, les couples du Village français, dans leur diversité, traversent la grande histoire et nous la font découvrir à hauteur d'homme et de femme. Dans ces douze épisodes, certains couples se défont — Raymond et Jeannine, Daniel et Hortense ; d’autres apprennent à vivre ensemble dans l’adversité (Lucienne et Bériot), se retrouvent de façon imprévue (Marcel et Suzanne, Hortense et Heinrich) ou se découvrent (Daniel et Sarah, Marie et Vincent, le radio clandestin)…

Mais c’est surtout le couple singulier qui se constitue entre Jean Marchetti, chef de la police, et Rita De Witte, l'une des juives qu’il est chargé d’arrêter, qui va rythmer les douze épisodes de cette saison. Amour improbable et impossible, construit sur le désir et le mensonge à parts égales, leur lien explore jusqu’au bout le croisement entre petite histoire et grande histoire, marque de fabrique d'Un village français.

Un dernier couple, enfin, est mis sous les projecteurs dans cette saison, un couple très à la mode ces derniers temps : le couple franco-allemand. On croyait avoir tout vu, tout lu, tout entendu sur les rafles de juifs, essentiellement étrangers, voulues par les Allemands et effectuées par les policiers français, à l’été 1942. On les verra pourtant, dans ces six premiers épisodes, comme on ne les a jamais vues : inscrites dans la vie des Français, simples citoyens ou policiers, comme un événement presque ordinaire, quotidiennement horrible peut-être, mais surtout horriblement quotidien.

Confrontés à la misère humaine de ces familles entassées dans l’école, nos personnages sont touchés — surtout s’ils sont témoins directs —, mais ils ne peuvent pas faire grand-chose. N’oublions pas qu’ils ignorent tout, contrairement à nous, de la terrible destination finale. Et même s’ils l’avaient connue, les guerres nous apprennent que le refoulement fait aussi partie du genre humain, et c’est heureux car, sans cette capacité, nous serions peut-être tous devenus fous depuis longtemps.

Faut-il rappeler qu’aujourd’hui nous vivons tous très bien avec l’idée que, chaque année, un million d’enfants d’Afrique meurent du sida parce qu’on a la flemme d’amener jusqu’à eux des médicaments qui existent, avec des camions qui existent, qui seraient conduits par des humanistes qui existent ?

Nos personnages de l’été 1942 ne sont ni meilleurs ni pires que nous. Ils aiment et ils détestent. Ils craignent et ils envient. Ils ont leurs familles, leurs obsessions et leurs obligations. Si on leur met sous le nez la misère du monde, ils sont émus, mais quand elle s’éloigne de leur regard, ils l’oublient. La misère peut être juive, rwandaise ou cambodgienne, elle n'indigne vraiment que celui ou celle qui veut bien la voir. » "

 

Crédit photo © Tetra Media Fiction - Terego - France 3.

 

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C
<br /> Il y avait aussi des petites pastilles aussi le soir sur France 2 avec Audrey Fleurot  ou Robin Renucci qui<br /> présentaient la saison 4 rapidement, très bien faits ... <br /> <br /> <br /> En tous cas, les pieds dans les starting-blocks pour l'évènement Un Village français ! <br />
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