2 Avril 2014
Les berges de la Seine se métamorphosent, accueillant de nouveaux lieux de promenade et de culture. Paris se réinvente de part et d’autre de son fleuve. De la Cité de la Mode et du Design, aux quais aménagés pour les piétons, en passant par les toits végétalisés du quartier Beaugrenelle, Des Racines & des Ailes, présenté par Patrick de Carolis, vous présente ce 12 mars à 20h45 sur France 3 ces nouveaux visages de la Seine.
Nous partirons également à la découverte d’un Paris insolite… et international. Lieux de vie ou lieux de culte, jardins exotiques ou « palais » d’influences étrangères donnent à la capitale un parfum d’ailleurs. Détails ci-dessous*.
Aujourd’hui, à Paris, seuls 400 hôtels particuliers subsistent. "Nous vous ferons découvrir les appartements de la duchesse de Sully, récemment réaménagés avec du mobilier du XVII° siècle, et la demeure de la famille de Beauharnais, actuelle résidence de l’Ambassadeur d’Allemagne. Nous vous raconterons également l’incroyable sauvetage de l’hôtel de Massa, et son déménagement, pierre par pierre, de l’avenue des Champs- Elysées au 14° arrondissement. Nous installerons notre plateau dans l’un des plus somptueux hôtels particuliers de la capitale : l’hôtel de Lauzun, construit au XVII° siècle sur l’Ile Saint Louis. Au fil des siècles, ses salons richement décorés ont abrité plusieurs propriétaires. Au XIX° siècle, l’hôtel a même accueilli les réunions du « club des Haschichins », composé de Théophile Gautier, Eugène Delacroix, Gustave Flaubert, Alexandre Dumas ou Honoré de Balzac…"
*S'il existe un endroit à Paris où les architectes du monde
entier semblent s'être tous donné rendez-vous, c'est bien à
la Cité Universitaire Internationale, à deux pas du Parc Montsouris.
Lors de son footing matinal, nous rencontrons Alireza, un
étudiant iranien qui habite la cité universitaire depuis quatre
ans. Japon, Grèce, Cuba, avec lui, nous faisons le tour du
monde en quelques foulées! Et nous poussons les portes des
résidences les plus luxueuses de la Cité Universitaire…
Au nord de Paris, c’est un vent de Russie qui souffle sur la capitale. A l’église Saint-Serge de Radonège, les fidèles se sont rassemblés en nombre pour célébrer la fête de leur saint patron. Une cérémonie lumineuse, parfumée d’encens et rythmée par les chants orthodoxes. Cette église renferme un chef d’oeuvre : son iconostase, l’une des plus belles d’Europe de l’Ouest. Ces icônes,
Elisabeth Ozoline les connaît par coeur. Cette fille d’immigrés russes blancs est l’une des restauratrices de fresques orthodoxes les plus réputée d’Europe. Nous découvrons avec elle les secrets de ces images sacrées.
Outre les fresques orthodoxes, Elisabeth Ozoline a une autre passion : l’architecture « russe ». Elle aime dénicher dans Paris des coins qui lui rappellent son pays. Nous partons avec elle à la découverte
d'un « village russe », caractéristique de la Russie du XIXème siècle, la Russie des Tsars !
A Boulogne-Billancourt, au jardin Albert Khan, on se croirait plongé en plein coeur du Japon, du côté de Kyoto. Albert Khan, banquier et mécène, tomba amoureux du Japon lors d’un voyage en 1898. Il décida alors de créer chez lui un jardin japonais, dans lequel il fit installer, maisons, pagode, pont…rapportés en pièces détachées d’un voyage en 1909. Aujourd’hui, nous suivons Michel, formé par les meilleurs jardiniers du Japon, qui procède de manière très respectueuse à la taille des cyprès « à la japonaise », et qui nous fait pénétrer à l’intérieur des maisons japonaises importées il y a cent ans.
D’ici c'est une oeuvre d'art végétale qui s'offre aux yeux.
Autre témoignage de la vague orientaliste qui a déferlé sur Paris jusque dans les années 30, des cinémas : la Pagode, une étrange pagode made in France, et le Louxor. Après plusieurs années de travaux, le cinéma le Louxor a enfin ré-ouvert ses portes il y a quelques mois. Philippe Pumain nous
présente les magnifiques salles restaurées qui nous plongent dans un univers néo-égyptien.
A Courbevoie, Frédéric Didier, Architecte en chef des monuments historiques, vérifie avant l’ouverture au public les bulbes du toit du Pavillon des Indes. Ce vestige de l’exposition universelle de 1878 a bien failli disparaître. Après une longue période de restauration, il a retrouvé tout son faste.
A quelques dizaines de mètres, changement de décor… On se croirait en Scandinavie. Au milieu des grands sapins du parc se cache un autre coin insolite complètement méconnu : le pavillon Suède-Norvège, l’une des premières maisons « durables » du monde! Les architectes suédois ont utilisé du bois recyclé et compressé pour faire les décors typiquement scandinaves de la façade. A l’intérieur de ce pavillon transformé en musée et parfaitement conservé, on retrouve l’ambiance chaleureuse des chalets nordiques.
Crédit photo © Caroline Varga.
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