13 Avril 2015
Témoignage diffusé dans l'émission Sept à Huit dimanche 12 avril, en avant-soirée sur TF1.
C'est une séparation qui aurait dû se terminer par un accord sur la garde de leur fille d'un an : Assia. Sauf que l'ex-compagnon de Meriam a décidé d'emmener sa fille avec lui en Syrie, préférant qu'elle meurt en martyre plutôt qu'elle ne grandisse en France. Contre l'avis du quai d'Orsay, Meriam part alors à la recherche de son enfant.
Dans le portrait de la semaine de Thierry Demaizière et Léo Monnet, cette mère raconte comment elle est parvenue à rencontrer son ex-mari en Turquie, près de la frontière syrienne et à gagner le combat pour ramener sa fille en France.
A noter qu'un livre sort le 16 avril, aux éditions Michel Lafon.
Ouvrage présenté ainsi par l'éditeur :
« Ceci est un livre pour toi, mon Assia. Quand tu seras grande, il faudra que tu saches. Que tu saches que tu ne vois pas ton père car celui-ci a choisi la voie de la déraison, et que je ne peux pas vivre sans toi. »
Meriam, jeune femme de vingt-cinq ans, s’est séparée de son mari en 2012. Alors que tout avait bien commencé, elle l’a vu emprunter la voie de l’islam radical par l’intermédiaire d’un groupe djihadiste syrien. Reniant sa position de femme et afin de préserver sa fille d’une éducation « mécréante », il emmène l’enfant loin de sa mère : « Je préfère qu’Assia meure en martyre plutôt qu’elle revienne en France », lui annonce-t-il.
C’est le début d’un combat acharné, celui d’une mère qui, au péril de sa vie, va tout faire pour récupérer sa fille. Son courage l’emporte sur les difficultés administratives et les dangers : elle retrouve Assia, un an après son enlèvement.
L’amour de Meriam pour sa fille a triomphé de l’idéologie et soulève une problématique importante : la radicalisation, qui pousse nombre de jeunes Français et Européens à partir se battre en Syrie au nom d’une cause extrémiste.
Actu des médias par 2 passionnés, amateurs. Et tweets perso.
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