5 Décembre 2016
Une série documentaire réalisée par Bruno Victor-Pujebet, Xavier Lefebvre, Alexis de Favitski et Benoît Laborde, diffusée de ce lundi à jeudi à 19 heures sur ARTE : Tous les parfums du monde.
Partout sur la panète, la biodiversité des espèces végétales est en danger. Parmi ces espèces, les plantes odorantes : de nombreuses essences naturelles sont en passe aujourd’hui de disparaître ou de se dénaturer, et avec elles c’est toute la richesse des parfums du monde qui est menacée. Autour de la préservation de ces ressources fragiles et uniques, des projets d’un genre nouveau se multiplient : Ils associent populations autochtones et grands noms de la parfumerie, connaissances ancestrales et expertise scientifique, exploitation durable et échanges équitables.
Ce lundi : LA LAVANDE FINE DE PROVENCE. La lavande, plante emblématique des paysages de la Provence française, est aussi la matière première de nombreux parfums. Ce végétal voit aujourd’hui son avenir assombri par la propagation d’une grave maladie bactérienne et la mondialisation de sa production. Scientifiques, industriels du parfum et agriculteurs s’associent pour tenter de sauver la lavande fine d’une disparition annoncée.
Mardi : LE SANTAL DE NOUVELLE-CALÉDONIE. Aujourd’hui, les espèces de santal les plus recherchées par les parfumeurs pour leur senteur unique sont menacées. En Nouvelle Calédonie, l’ingénieur agronome Kanak, Jean Waikédré, a entamé la résurrection d’une espèce épuisée au XIXème siècle, au moyen d’une exploitation selon des principes durables. Le renouveau de cette espèce convoitée de santal porte tous les espoirs de créateurs de parfums comme Christopher Sheldrake, pour la maison Chanel.
Mercreid : LA FÈVE TONKA DU VENEZUELA. Depuis longtemps remplacée par un ingrédient de synthèse dans la fabrication de la plupart des parfums, la coumarine, extrait naturel de la fève tonka, connaît aujourd’hui un regain d’intérêt. Au Venezuela, des parfumeurs soucieux de qualité et des ONG impliquées dans le développement durable, redonnent vie à la cueillette traditionnelle de cette amande en forêt, avec le double objectif de protéger ce précieux terroir et de procurer des revenus équitables aux populations autochtones.
Jeudi : L’YLANG – YLANG DES COMORES. Découvert par les parfumeurs parisiens au début du XXème siècle, l’ylang-ylang est un véritable « or jaune » pour les îles comoriennes. Pourtant, sa culture met gravement en danger les dernières reliques forestières de l’Archipel. Passionnés et amoureux de la « fleur des fleurs » reconstruisent aujourd’hui une filière d’excellence, porteuse d’espoir pour ces Etats parmi les plus pauvres au monde.
Crédit photos © ZED.
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