22 Janvier 2018
Série créée pour Canal+ par Eric Benzekri et Jean-Baptiste Delafon, Baron Noir est de retour ce lundi à 21 heures, avec la saison 2.
Avec Kad Merad (Philippe Rickwaert), Anna Mouglalis (Amélie Dorendeu), Hugo Becker (Cyril Balsan), Astrid Whettnall (Véronique Bosso), Pascal Elbé (Stéphane Thorigny), François Morel (Michel Vidal).
Scénario : Eric Benzekri et Jean-Baptiste Delafon. Réalisation : Ziad Doueiri. Musique : Sacha et Evgueni Galperine.
Le début : Libéré sous bracelet électronique pendant l’entre-deux tours de la présidentielle, Philippe Rickwaert continue de conseiller, dans l’ombre, la candidate socialiste Amélie Dorendeu. Rickwaert rêve d’une union de la gauche pour faire barrage au FN, et pousse Amélie à s’allier avec Michel Vidal, dirigeant de la gauche radicale.
Thomas Bourguignon et Stéphanie Carrère, producteurs : "La saison 1 racontait la vie politique française de manière atemporelle. Elle aurait pu se passer il y a dix ans, ou cinq... Il y avait tant à dire pour une première sérieolitique que nous ne voulions pas nous focaliser sur les problèmes contemporains. Notre objectif était de décrire la vie des politiques, comment ça se passe dans le secret des palais de la République et des appareils, qu’est-ce qui est à l’œuvre entre les hommes, au cœur même de chaque individu ? Comment se passe le moment de la décision et comment elle s’incarne (ou pas) dans la vie du pays ? Dans la saison 2, nous voulions aller davantage vers ce que notre époque a de spécifique. Raconter comment le corps social, électoral, territorial est travaillé par des fractures qui font le lit des extrémismes et des populismes et menacent la République. Pour cela, nous devions répondre à une double contrainte : suivre la ligne de nos personnages et, dans le même temps, faire écho à la vie politique la plus actuelle".
Les personnages principaux :
PHILIPPE RICKWAERT (KAD MERAD). Le faiseur de roi, c’est lui. Après Francis Laugier dans la saison 1, il est, dans le secret de sa cellule, l’artisan de la victoire d’Amélie Dorendeu. Mais c’est avec un bracelet électronique et dans l’attente d’un procès à haut risque que sort l’ancien député-maire de Dunkerque (retour à la case prison, inéligibilité). Alors qu’il pense que le temps est enfin venu de faire avec Amélie la politique dont il a toujours rêvé pour la France, le Baron noir se heurte à une présidente qui a décidé de présider, selon son propre agenda. Saura-t-il encore manœuvrer pour rester au cœur de la matrice ou devra-t-il utiliser des chemins qu’il s’était toujours interdits pour toucher à son but ?
AMÉLIE DORENDEU (ANNA MOUGLALIS). La première femme présidente est élue alors que deux étoiles noires assombrissent le ciel de la République : l’extrême-droite et le djihadisme. Pour combattre ces extrémismes et réhabiliter le politique elle décide, sous l’influence de Rickwaert, de créer un "choc de démocratie". Mais cette République exemplaire se heurte aux jeux d’appareils qui obligent Amélie à se montrer aussi stratège que son mentor pour parvenir à ses fins. Quitte à le trahir et à oublier la leçon apprise avec la chute de Laugier : le Baron noir, il ne faut jamais l’avoir contre soi, mais le garder tout contre soi.
CYRIL BALSAN (HUGO BECKER). Cyril Balsan entre à l’Assemblée nationale dans le sillage de la victoire d’Amélie. Député de banlieue, il y découvre un clientélisme qui le révolte. Dénonçant ces abus, il devient un homme public que l’on tente de récupérer autant qu’on cherche à l’abattre.
VÉRONIQUE BOSSO (ASTRID WHETTNALL). Véronique Bosso est une femme engagée. Engagée pour faire réussir Amélie Dorendeu. Engagée au service d’une certaine idée de la gauche, militante, ouvrière, proche de ses racines. Deux engagements compatibles... jusqu’à un certain point. Véronique Bosso sera alors confrontée à des choix, entre son mentor d’hier et celui d’aujourd’hui, entre les lieux de pouvoir parisiens et les cheminées d’usine de Dunkerque. Des choix politiques, idéologiques, mais aussi intimement personnels.
STÉPHANE THORIGNY (PASCAL ELBÉ). Entrepreneur high-tech, coqueluche des médias, Stéphane Thorigny est le chef frais et dynamique du parti centriste. Pour lui, la politique, c’est – après les affaires – un nouveau terrain de jeu, une nouvelle compétition sans merci... Et son style amboyant, très direct, détonne et séduit. Sous sa défense du bon sens entrepreneurial se cache un grand fauve de la politique, un voyou à la mesure de Philippe Rickwaert, son concurrent le plus farouche auprès d’Amélie Dorendeu.
MICHEL VIDAL (FRANÇOIS MOREL). Michel Vidal a quitté le Parti socialiste pour devenir le fondateur exigeant et sans concessions de son propre parti : Debout le Peuple. Courtisé par son ami de longue date Philippe Rickwaert, qui rêve d’une grande coalition de gauche, Vidal hésite entre rester la grande gure de l’opposition antisystème ou participer à l’exercice corrupteur du pouvoir.
LIONEL CHALON (PATRICK MILLE). Lionel Chalon est le président inquiétant du Front national. Ses airs de gendre idéal, l’habileté rhétorique de son discours de défense des petites gens, en font un adversaire redoutable. Son ombre menaçante s’étend sur le paysage politique français à mesure que sa popularité augmente dans les sondages, allant jusqu’à irter dangereusement avec les 50 %.
DANIEL KALHENBERG (PHILIPPE RÉSIMONT). En des temps pas si anciens, le Premier Secrétaire du PS était une pièce incontournable de l’échiquier politique : "Candidat naturel", il était promis aux plus hautes fonctions. Aujourd’hui, la fonction relève plus du sacerdoce... Daniel Kalhenberg est un dirigeant écartelé entre son aile gauche et son aile droite, entre l’Élysée et le parti, entre sa délité à la présidente et son engagement amoureux.
Crédit photos © Jean-Claude Lother - KWAI - Canal+.
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