Que cachent nos bouquets de fleurs ? Enquête diffusée ce lundi soir sur France 5.

Nouveau numéro du magazine Sur le front, présenté par Hugo Clément et produit par Winter Productions, ce lundi 7 février en première partie de soirée sur France 5 : Que cachent nos bouquets ?

Les séquences proposées :

Un laboratoire d’analyse a relevé les traces de plus de 40 pesticides différents dans un seul bouquet de fleurs acheté en France. Certains sont même interdits dans l’Union européenne depuis de nombreuses années. Les équipes de ce magazine ont découvert une absurdité : l’UE interdit l’épandage de ces produits en Europe mais pas leur fabrication ! Il existe donc des usines en Europe qui fabriquent ces produits, elles alimentent des fermes à roses en Afrique et les fleurs sont vendues en Europe sans contrôles sanitaires. 

Les équipes de Sur le front ont posé un GPS dans un bouquet d’hortensias cultivé en Bretagne. Après un passage par le gigantesque marché aux fleurs d’Aalsmeer aux Pays-Bas, le bouquet français revient… chez un fleuriste de région parisienne ! 1 500 kilomètres en quelques jours avant que le bouquet fane. Un voyage absurde et polluant : le marché de la fleur est centralisé, industrialisé et mondialisé.

Hugo Clément découvre l’envers du décor de la fleur la plus vendue dans notre pays : une production intensive en Éthiopie où des pesticides interdits dans l’UE sont utilisés chaque semaine, où les salariés épandent ces produits toxiques sans protection adéquate. Un lac magnifique et vital pour la région est aujourd’hui totalement pollué à cause de ces gigantesques fermes à roses.

La compagnie nationale éthiopienne retire les sièges des passagers pour y mettre des cartons de roses fraîchement coupées pour les acheminer en Europe le plus vite possible. Sièges démontés, compartiments à bagages remplis à ras bord, fleurs transportées à des températures trop élevées… des images exclusives de ces exportations énergivores.

Dans la ferme à roses Marjoland aux Pays-Bas, les serres sont allumées, même le jour, pour activer la photosynthèse. La nuit, les fleurs ne dorment que quatre heures pour favoriser leur croissance. Pour éclairer toutes ces allées, Marjoland consomme autant d'énergie que 30 000 habitants (l’équivalent de la ville de Lens). Ces industriels de la fleur fabriquent même leur propre électricité grâce à des centrales dont les fumées survolent la serre. 

Crédit photo © Winter Productions.

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