Journée spéciale Pablo Picasso ce dimanche sur ARTE, à l'occasion des 50 ans de sa disparition.

Journée spéciale Pablo Picasso ce dimanche sur ARTE, à l'occasion des 50 ans de sa disparition.

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8h55 Twist magazine - Picasso aujourd’hui

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10h40 Picasso, l’inventaire d’une vie

Le 8 avril 1973, lorsque Pablo Picasso s’éteint à 91 ans, il ne laisse aucun testament. Dans les différentes demeures du peintre, sa famille plusieurs fois recomposée découvre un héritage insoupçonné : des dizaines de milliers d’oeuvres, de ses premières esquisses d’enfant surdoué jusqu’à ses ultimes toiles. Un inventaire colossal qui révèle une part des secrets de l’homme. Ce documentaire, coécrit par l’un des petits-fils de Picasso, déroule l’incroyable roman artistique et sentimental que fut la vie du peintre avec une fluidité et une élégance à sa mesure. Il dispose d’une matière première d’une richesse exceptionnelle : de passionnantes archives, souvent inédites, dont nombre de photos et films de famille, des entretiens exclusifs et rares avec ses proches et d’autres témoins privilégiés de la succession (Bernard Ruiz-Picasso, Claude Ruiz-Picasso et sa mère, Françoise Gilot, Maya Widmaier Picasso, Pierre Daix, Roland Dumas…) et l’œuvre inépuisable du maître.

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12h30 Picasso et Françoise Gilot : la femme qui dit non.

Pendant dix ans, de 1943 à 1953, la peintre Françoise Gilot a partagé la vie de Pablo Picasso. Ce documentaire replace en pleine lumière l’influence qu’eut cette relation sur leurs créations respectives. lors que Françoise Gilot affirme son style figuratif, Picasso renouvelle ses thèmes (les arènes et leurs taureaux) et ses supports (la céramique). Mais le maître sait se faire tyran, et Françoise, pour ne pas finir brisée comme celles qui l’ont précédée se résout, en 1953, à le quitter. Alors que Françoise Gilot a célébré, en novembre 2021, ses 100 ans à New York, où elle s’est exilée à la fin des années 1960, ce documentaire permet de découvrir le travail d’une artiste injustement occultée, mais aussi de revisiter une période flamboyante de la carrière de Picasso, au travers de leur relation intime.

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13h30 Surviving Picasso, de James Ivory avec Anthony Hopkins.

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17h15 Invitation au voyage - Picasso l’Espagnol.

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17h45 Le minotaure, c’est moi ! Picasso et les taureaux.

Il les peignait, les dessinait, les sculptait… Pablo Picasso adorait les taureaux. Certains disent que Picasso s’est représenté lui-même, en minotaure : une créature mythologique dotée d’un corps d’homme et d’une tête de taureau. Si, aujourd’hui, nous portons un tout autre regard sur la corrida et la cruauté de ses spectacles, pour le peintre espagnol, cette tradition lui rappelle son pays. Exilé en France depuis la prise de pouvoir de Franco, l’artiste se rend régulièrement à Nîmes ou à Arles, où la tauromachie est très présente. Un documentaire sur les traces de Picasso dans sa ville natale, Malaga, ainsi qu’à Paris, Nîmes et Arles, montrant comment ses représentations de taureaux forment le fil rouge de ses différentes phases de création.

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23h25 Picasso sans légende.

Cinquante ans après sa mort, Picasso reste un monstre sacré, dont le nom, synonyme d’art moderne, est aujourd’hui connu dans le monde entier. Et pourtant, derrière la légende, le mythe même se cache un homme, et un artiste, ballottés par le chaos du monde, hésitant entre engagement et priorité à l’art, en proie à des fragilités, des faiblesses, des ambiguïtés, qu’on peut considérer avec le recul du temps, sans pour autant porter atteinte au génie de son œuvre. Bouleversé par la Guerre d’Espagne, volontairement resté à Paris mais sans se compromettre sous l’Occupation, il adhère à la Libération au parti communiste français, le « parti des 75000 fusillés ». Il acquiert alors une stature inattendue de résistant, et même de héros. Entre engagement sincère et habile stratégie, Picasso devient extrêmement populaire en France mais aussi dans le monde entier, grâce au rayonnement de ses deux œuvres les plus symboliques et universelles, « Guernica » et sa « Colombe de la paix ». De plus, Picasso quitte Paris dès 1945 pour la Provence, où il se lance dans la céramique, rendant ses œuvres plus accessibles à un public moins fortuné. A la fin de sa vie, grisé par sa célébrité, se laissant traquer par les paparazzi et la presse people, Picasso est une star médiatique, la première de l’art moderne.

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00h20 Picasso Dance.