3 Avril 2024
Au lendemain de la Journée mondiale de sensibilisation à l’autisme, France 2 propose une soirée spéciale ce 3 avril avec la fiction inédite Tu ne tueras point puis un débat présenté par Julian Bugier.
Tu ne tueras point est un unitaire de 90 minutes écrit par Julien Guérif et Charlotte Pons, d’après une idée originale de Samuel Le Bihan. Leslie Gwinner en est la réalisatrice.
Ancien pénaliste de renom, Simon Marchand est aujourd’hui considéré comme un has been. Quelques années plus tôt, lors d’une affaire où il défendait une femme accusée de meurtre, il a entamé une liaison avec sa cliente et s’est laissé trop vite convaincre de son innocence. Humilié sur la place publique, Simon a frôlé la radiation du barreau et a divorcé de la mère de ses enfants.
Depuis ce drame qui a fait dérailler sa vie, Simon vit seul et ne traite plus que des affaires sans envergure. Pourtant, c’est bien en tant que pénaliste qu’il est sollicité pour défendre une femme mise en examen pour infanticide. Simon a entendu parler de cette affaire : Elsa Sainthier a reconnu le crime et dit avoir voulu mettre fin aux immenses et irrémédiables souffrances de son enfant, atteinte de polyhandicap et de troubles autistiques sévères.
Sans autres perspectives que des structures d’accueil faites pour les troubles psychiques des adultes. Elsa a pris pour sa fille la plus dure des décisions. Elle n’a aucun regret, creusée de douleur, elle n'attend rien de ce procès, elle ne cherche pas à ce qu’on la comprenne, la plaigne ou l’excuse, ni à ce qu’on la défende. Plutôt que de le décourager, l’attitude d’Elsa déclenche quelque chose chez Simon : sans jamais chercher à l’exonérer ou à la dédouaner, il va la défendre. Pour expliquer, pour comprendre. Pour qu’un tel drame ne se reproduise plus jamais.
Interprètes :
Ce film est une fiction, librement inspirée de faits réels. Ce sont des drames rares mais suffisamment marquants. Le principe de la fiction me semble être un véhicule approprié pour aborder certains sujets difficiles. Elle nous donne la distance nécessaire. Le sujet est incarné avant d’être intellectualisé. Le cheminement de nos pensées est plus intuitif et spontané, mais surtout, la fiction nous laisse une empreinte plus durable.
Crédit photo Natacha Régnier © François Lefebvre - France Télévisions.
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