30 Novembre 2024
Documentaire inédit de Florence Tran, ce samedi à 20h55 sur ARTE : Enquête sur les trésors enfouis de Notre-Dame.
En immersion aux côtés des équipes pluridisciplinaires de scientifiques, ce documentaire suit les étapes de leur investigation, émaillée de multiples rebondissements, pour reconstituer la tumultueuse histoire architecturale et sacrée de Notre-Dame, annonce le diffuseur.
"Si l’incendie qui a ravagé Notre-Dame de Paris en avril 2019 a suscité une immense émotion, le chantier de sa restauration a permis d’extraordinaires découvertes à la faveur de fouilles archéologiques préventives. Car les entrailles de la cathédrale la plus visitée au monde renferment nombre de secrets.
Les scientifiques ont ainsi mis au jour, parmi une centaine de sépultures, deux cercueils de plomb scellés, enfouis depuis des siècles, dont ils vont s’employer à identifier les prestigieux occupants. Si le premier cercueil qui a, semble-t-il, été déplacé de sa tombe d’origine, reste une énigme, le second ne tarde pas à livrer l'identité de son occupant : il s’agit de la sépulture d’Antoine de La Porte, un puissant chanoine du XVIIe siècle, grand donateur de Notre-Dame, et dont le Louvre conserve un portrait. Daté du XVIe siècle, l’inconnu au crâne scié, en revanche, et mort entre 25 et 45 ans, nécessite une enquête qui mobilise archéologues, anthropologues, médecins légistes, ingénieurs chimistes et historiens…
Qui est cet homme qui a eu l’honneur d’une inhumation dans la cathédrale, et dont l’analyse du squelette révèle un profil de cavalier et de tuberculeux ? Des indices tendraient à le rapprocher du poète Joachim du Bellay, une hypothèse encore incertaine. Au fil des fouilles, les chercheurs exhument aussi 1 035 fragments sculptés ornés de fleurs et de feuillage, des éléments d'architecture ou des bustes et des têtes aux visages expressifs.
Polychromes et en excellent état de conservation, une majorité de ces vestiges exceptionnels appartiennent au jubé médiéval de la cathédrale. Chef-d’œuvre de l’art gothique rayonnant, cette cloison du début du XIIIe siècle représentant la Passion du Christ séparait jadis le chœur de la nef, avant d’être détruite au XVIIIe siècle, suite aux critiques du protestantisme, afin de rendre la messe plus visible et accessible aux fidèles."
Crédit photo © ZED
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