Avortement, le combat continue : document inédit ce soir sur Téva.

Avortement, le combat continue : document inédit ce soir sur Téva.

Ce samedi 8 mars, Téva programme à 22h40 un documentaire inédit : Avortement, le combat continue.

Janvier 2025, la loi Veil qui légalise l’interruption volontaire de grossesse célèbre ses 50 ans. Depuis son vote en 1975, cette loi n’a cessé d’être modifiée, jusqu’à son inscription dans la Constitution française en mars 2024. Un acte fort et inédit puisque la France devient alors le premier pays du monde à faire cette démarche.

Mais si les femmes se sentent désormais protégées par cette inscription du droit à l’IVG dans la constitution, que se passet-il réellement sur le terrain ? Quels sont les obstacles à l’avortement dans notre pays ? Les femmes y ont-elles toutes accès, et de la même façon ? Désinformation organisée par les anti-avortement, inégalités territoriales ou violences verbales de certains professionnels de santé : les femmes font face encore à de nombreuses difficultés.

Alors qu’en Italie, en Pologne, ou aux États-Unis, l’accès à l’IVG régresse, ce documentaire est à la fois une enquête sur l’état des lieux de l’accès à l’avortement en France, et une rencontre avec ces femmes qui continuent à combattre pour ce droit.

Vous entendrez le témoignage d'Annie, 77 ans, ancienne militante du Mouvement pour la liberté de l’avortement et de la contraception (MLAC). Elle a eu recours à l’avortement et a aidé d’autres femmes alors qu’il était puni par la loi. Elsa, 40 ans, a avorté quand elle était encore mineure. Blanche, 25 ans, a avorté deux fois, avant de découvrir son hyperfertilité. Sa première IVG a été traumatisante à cause d’un médecin très culpabilisant.

En France, près de 250.000 femmes avortent chaque année, parfois dans un centre IVG, à l’hôpital, chez un professionnel de santé en ville ou encore au planning familial. La réalisatrice Clémence Boissard s’est rendue dans la Sarthe, un territoire rural où l’accès à l’IVG est plus compliqué. Jusqu’à 2024, les femmes du département ne pouvaient avorter qu’à l’hôpital. Aujourd’hui, une seule sage-femme et le Planning Familial pratiquent l’IVG médicamenteuse pour tout le département.

Expérience traumatisante, culpabilisation, accès difficile, médecin qui s’oppose à l’IVG, l'enquête de 52 minutes constate que le combat des femmes pour préserver cette liberté est loin d’être terminé.

Produit par Cover Films.

Crédit illustration © DA - Téva.

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