Anne-Sophie Lapix et Harry Roselmack présenteront un nouveau numéro du magazine "7 à 8" ce dimanche 10
février à 18h50 sur TF1. Le sommaire ci dessous.
LA CLINIQUE DU DOCTEUR MAURE
Il se disait omnipraticien soit «spécialiste en tout». Dans sa clinique St Bernard
à Marseille, le Docteur Maure, anesthésiste, pratiquait, entre autres, la chirurgie esthétique. Des opérations qui se seraient révélées catastrophiques pour certains de ses patients. Un sein droit
sous le bras pour l'une, un trou béant au niveau du sternum pour une autre, des infections à répétitions pour d'autres encore.
Mais les tarifs du docteur Maure sont compétitifs, 3000 ou 4000 euros payables en espèces. Ces pratiques vont durer dix ans. 88 victimes du Docteur Maure finiront par porter plainte. Les enquêteurs
auraient alors découvert l'état délabré de sa clinique, des matériels non désinfectés, un irrespect des plus élémentaires mesures d'hygiène. En 2004, sa clinique est fermée. Il est maintenant
également accusé d'avoir loué ses chambres insalubres à des personnes en situation de précarité, rmistes, personnes âgées...Le Docteur Maure, lui, nie toutes ses accusations. Un reportage de
Christophe DUBOIS et Fabrice BABIN.
UN TRESOR DANS UN GRENIER
C'est l'histoire de trois quinquagénaires passionnés de brocante. En 1998, dans un
vide grenier d'un village des Cévennes, ils découvrent un tableau. Ils s'en portent acquéreurs pour la modique somme de 250 euros. Les trois amis, en connaisseurs, ont flairé la bonne affaire. Sous
la crasse qui recouvre la toile, un trait fin, les compères sont persuadés de détenir une toile de la Renaissance.
Les experts en sont moins sûrs, mais les trois hommes ne désarment pas...Mieux, d'analyse en analyse, ils se persuadent qu'ils possèdent une œuvre du plus grand maître de la peinture
italienne : Leonard de Vinci lui-même. Les expertises des pigments de la peinture, celles du bois qui compose le tableau ne parviennent pas à établir avec certitude « la paternité »
de la toile. Mais les trois amis sont opiniâtres. La police scientifique italienne accepte de procéder à un relevé d'empreintes digitales sur le tableau. Des empreintes qui seront comparées à celle
du Maître afin d'établir si oui ou non, il s'agit bien d'un Vinci. Un reportage de Bénédicte DELFAUT et Cyril THEPENIER.
LE MYSTERE DES PENDUS DE BRIDGEND
Mardi dernier, on a retrouvé Angie pendue dans sa chambre. Elle avait 19 ans. C'est la 14ème victime d'une série de suicides inexpliqués qui secoue la jeunesse de Bridgend, petite ville du
Pays de Galles depuis un an et demi.
Ni la police, ni les psychologues appelés en renfort, n'ont pour l'instant pu établir les raisons de ces drames, ni faire un lien entre eux...Ces jeunes se connaissaient, c'est tout. L'ennui et
l'alcool peuvent-ils expliquer ces suicides en série dans une région durement touchée par le chômage et la crise économique ? Sur place, la presse a évoqué un site internet sur lequel les
jeunes se retrouvaient pour échanger leurs joies et leurs peines...Un reportage de Mathilde PASINETTI, Didier BARRAL et Sylvain ROLAND.
SANGLIERS DANS LA VILLE
Certains y voient une nouvelle preuve du réchauffement climatique et des
bouleversements qu'induit ce dernier sur la faune des régions tempérées. Jamais en tout cas, ils n'ont été aussi nombreux dans les forêts françaises, au point qu'ils n'hésitent plus à s'inviter
dans les villes. Les sangliers prolifèrent et font des dégâts : champs ravagés, accidents de la circulation...Cette semaine, à Villetaneuse, en banlieue parisienne, un animal agressif a semé
la panique pendant plusieurs heures dans les rues de la ville. Ce sont finalement les policiers de la Brigade Anti Criminalité qui, après une trentaine de coups de feu, ont réussi à l'abattre. Un
reportage de Frank MOULIN et Didier BARRAL.
AU NOM DU PERE
Gérard Drouniou, un enfant de la DDASS, a cherché son père pendant 40 ans. Un jour, dans un
article d'un grand magazine, il découvre la vie d'un certain Jacques Fesch, un fils de bonne famille tombé dans la délinquance, assassin d'un policier, condamné à mort et guillotiné en 1957. Son
histoire l'intéresse. D'autant qu'avant d'être exécuté, le criminel a revendiqué un fils, un fils illégitime dont il veut faire un héritier. Gérard serait-il le fils de Jacques Fesch ? Un test
ADN le confirmera. Et Gérard gagnera une longue bataille administrative pour porter aujourd'hui le nom de ce père au destin tragique. Un père qui, en prison, vivra une révélation spirituelle, une
rencontre avec Dieu qui conduit l'Eglise Catholique à envisager aujourd'hui sa béatification. Un portrait de Thierry DEMAIZIERE et Damien VERCAEMER.