16 Juillet 2008
Mai 2003. Dans un bureau du 6e arrondissement de Paris, Anthony Brocheton, sourire Ultra Brite et muscles ultragonflés, a
rendez-vous avec Jérémie Assous, un jeune avocat de 26 ans, tout frais diplômé. Anthony a besoin d'un conseil juridique : il voudrait faire des photos avec un magazine, mais un contrat
d'exclusivité le lie à L'île de la tentation, nouvelle émission de TF1, à laquelle il a participé avec sa copine. A l'époque, trois ans après le Loft, la télé-réalité est encore un phénomène de
société et booste l'audience.
Jérémie Assous, lui, n'a pas la télé. Anthony lui raconte ce qu'il a vécu, lui révèle les dessous de l'émission : impossibilité pour les candidats de dormir quand ils le souhaitent pendant le
tournage, interdiction de parler à des gens extérieurs, activités imposées par la production, mises en scène un peu bidon, montages qui truquent la réalité. Le juriste écoute. Et tombe de sa
chaise lorsqu'il étudie le « règlement » qu'Anthony a signé : « Mais, en fait, vous avez fait un boulot d'acteur de sitcom ! Vous auriez dû avoir un contrat de travail ! » A la fin de
l'entretien, l'impétueux avocat sait qu'il vient de mettre le doigt sur une faille énorme. Une faille qui va faire trembler le petit monde de l'audiovisuel.
La suite et la totalité de l'article d'Emmanuelle Anizon à lire sur ce lien Telerama.fr .
Actu des médias par 2 passionnés, amateurs. Et tweets perso.
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