Ce mercredi 8 octobre à 20h50, diffusion du magazine Pièces à conviction.Sur France 3. Le thème choisi est on ne peut plus d'actualité : le pouvoir d'achat. Et "Les
profiteurs de la crise". Enquête de Magali Serre, Willy Gouville, Sophie Roland.
Une enquête afin de comprendre pourquoi le pouvoir d’achat baisse régulièrement en France, pourquoi le prix du pétrole est répercuté à la hausse mais jamais à la baisse, pourquoi les fins de mois
sont de plus en plus difficiles pour la majorité d’entre nous, alors qu’une minorité « profite » régulièrement !
Depuis plus d'un an, les prix explosent, et l'envolée du baril de pétrole et des matières premières alimentaires est mise en cause. Céréaliers, pétroliers, géants de l'agro-alimentaire et patrons
de la grande distribution tiennent tous le même discours : la hausse des matières premières les a contraints à gonfler leurs prix.
Mais est-ce réellement la seule raison ? Ne peut-on rien faire contre cette flambée qui étrangle les ménages français ? Certains n'ont-ils pas utilisé cet alibi pour augmenter abusivement leurs
tarifs, profitant ainsi de la crise ? Le manque de concurrence entre les industriels de l'agro-alimentaire ou entre les enseignes de la grande distribution a encore aggravé la valse des
étiquettes.
Pour lutter contre ce mal français, le gouvernement a fait voter une nouvelle loi : la loi de modernisation de l'économie (LME). Elle est censée changer la donne, introduire enfin un peu de
concurrence et, donc, faire baisser les prix. Mais, en réalité, cette loi ne sert-elle pas d'autres intérêts ?
Les journalistes de "Pièces à conviction" ont enquêté au cœur d'un système très opaque, dans lequel des fortunes se font au détriment des consommateurs.
Selon Elise Lucet, passer en prime était un souhait de toute l’équipe. "Durant sept ans, nous avons été ravis de mener autant d’enquêtes, d’imposer Pièces à conviction comme
l’une des marques de fabrique de France 3 et d’obtenir un indice de satisfaction aussi élevé auprès des téléspectateurs. Etre diffusé à 20h50 est l’aboutissement de tous ces résultats, mais c’est
aussi un pari à gagner. A nous de conserver notre niveau d’exigence afin de séduire un public beaucoup plus large.
L’émission reste monothématique. Nous aborderons des sujets en prise avec l’actualité. Mais nous souhaitons aussi revenir sur des dossiers antérieurs ou traiter de sujets hors des sentiers battus
que, justement, les autres magazines d’information n’abordent pas. Présenter autre chose et autrement pour marquer notre différence.
Finis les enchaînements reportage-plateau-reportage, place au terrain ! En tant que « chef d’enquête », je serai désormais présente sur les lieux clefs des investigations. A moi d’établir un lien
entre chaque reportage, d’en profiter par exemple pour faire un point sur l’enquête en posant au moment opportun les questions qui dérangent !
Ces déplacements sont un véritable appel d’air, même si Pièces à conviction a toujours été une bouffée d’oxygène en me permettant de sortir de l’information quotidienne et de traiter des sujets de
fond. Cette nouvelle formule renforce aussi notre travail en équipe et génère une forte émulation.
La réalisation résolument moderne d’Olivier d’Angély offrira un rythme soutenu et une fluidité totale du début à la fin du récit. Les journalistes seront mis en valeur dans le cadre de
l’investigation, mais nous ne tomberons pas dans la starisation ! La raison est simple : nous sommes dans la réalité, et c’est ainsi que nous comptons la montrer. Cela donnera à l’antenne des
images sans doute moins « glamour » mais certainement plus proches de notre métier."
Le prochain qui me parle de ch'tis ou de pouvoir d'achat, je sort ma sulfateuse! Tant qu'on laissera des enarques dans les ministères et au gouvernement, on sera pas sortie de l'auberge. Avant de vouloir s'en prendre au salaire des ouvriers, il faudrait mieux s'occuper de simplifier et rendre moins couteux la création d'entreprise. Des entreprises comme Dell, microsoft et google n'auraient sans doute jamais pu exister en France.