Le magazine "66 minutes" diffusera une enquête sur les as de l'escroquerie sur internet
ce mercredi 25 février à 20h40.
Ca commence toujours par une proposition alléchante : un héritage à partager, un gain à la loterie, une jeune femme qui cherche l’amour, un acheteur prêt à payer très cher un objet que vous avez
mis en vente…. A l’arrivée, les victimes peuvent perdre jusqu’à plusieurs centaines de milliers d’Euros. Et ça n’arrive pas qu’à des gogos :
étudiants fauchés, célibataires en mal d’amour, mais aussi cadres supérieurs tombent dans le panneau. Ce genre d’arnaque se multiplie de façon inquiétante : le nombre de victimes a doublé en un
an.
Céline, commerciale, s’est fait soutirer 5.000 Euros par un pseudo-amoureux sur un site de rencontre. Ou encore Didier, chef d’entreprise : il croyait avoir gagné 300 millions de dollars,
l’héritage d’un lointain parent oublié qui aurait fait fortune en Côte d’Ivoire… Mais à l’arrivée, c’est lui qui a tout perdu : les généreux intermédiaires qui l’avaient mis sur le coup ont disparu
en lui soutirant 300.000 Euros. Derrière ces escroqueries, des réseaux mafieux, qui viennent souvent du Nigeria ou de Côte d’Ivoire.
Pour la première fois, rencontre avec ces escrocs : ils mènent grand train, affectionnent les marques de luxe et flambent en boîtes de nuit. Comment réagissent les autorités ? Malgré les
descentes dans les cyber-cafés d’Abidjan et les arrestations, la police ivoirienne reste impuissante. Du coup, des victimes en France tentent de se faire justice elle-mêmes, en piégeant à leur tour
les escrocs sur la toile…
Autres reportages de l'émission de ce 25/02 :
Antilles : une semaine sous haute tension - Reportage au cœur de la grève générale aux Antilles, où la situation a dégénéré en violents
affrontements la semaine dernière. En toile de fond, les relations teintées de tabous et de frustrations entre les « békés », descendants des planteurs esclavagistes, et la population noire.
Comment ces Blancs, aujourd’hui montrés du doigt par les manifestants anti-vie chère, ont-ils vécu cette semaine sous haute tension ? Comment certains brisent-ils le tabou du racisme et des
mariages mixtes ? En Martinique et en Guadeloupe, récit d’une semaine sous haute tension.
Mode : les fourrures de la discorde - Impossible de ne pas la remarquer, elle est partout : sur les vestes, les capuches de parka ou les
manteaux, la fourrure fait cet hiver son grand retour. Ce qui n’est pas du goût des militants de la cause animale, qui avaient réussi à la diaboliser pendant une décennie. Comment la fourrure
est-elle revenue sur le devant de la scène ? Comment les fabricants ont réussi à gommer sa mauvaise image ? Vison de Scandinavie ou lapin de Chine, d’où vient-elle ? Qu’en est-il des maltraitances
dénoncées par les anti-fourrures ? Enquête sur un come-back qui ne fait pas l’unanimité.
Les oubliés de la tempête - Un mois après la grande tempête du 24 janvier, beaucoup d’habitants des Landes sont toujours dans la galère,
certains encore privés d’électricité. En première ligne face au mécontentement, les assureurs, dont les experts viennent chiffrer les dégâts. Mais souvent, les victimes n’ont pas gardé leurs
factures, et l’évaluation n’est pas simple. Surtout que pour les travaux de réparation, certains artisans peu scrupuleux profitent de la situation pour gonfler leurs devis. En attendant, beaucoup
de victimes n’ont encore rien touché. Comme Guillaume, un maraîcher qui a perdu toutes ses serres et s’apprête à licencier ses salariés. Un peu plus loin, des particuliers dont les toits ont été
endommagés ont versé des fortunes à des escrocs qui se proposaient de les dépanner dans l’urgence. Un mois après la tempête, reportage sur les milliers de Français qui vivent un provisoire qui
dure.