Alcool : les femmes lèvent le tabou (sujet dans 66 minutes).




Le magazine "66 minutes" diffusera le sujet "Alcool, les femmes lèvent le tabou" ce mercredi 17 juin à 20h40. Reportage réalisé par Mikaëlle Gagnet.



C’est un sujet tabou : les jeunes Françaises boivent de plus en plus. Avec une dizaine de verre par mois en moyenne, la consommation des femmes de moins de 25 ans a augmenté de près de 10% au cours de la dernière décennie, alors que dans le même temps, la consommation des hommes a baissé. Qui sont ces étudiantes qui prennent un verre le matin avant d’aller en cours ? Ces mères de famille qui boivent en cachette ? Comment sont-elles perçues par leur entourage ? Dans cette enquête, les femmes lèvent le tabou. Elles parlent à visage découvert d’une addiction qui aujourd’hui encore, est socialement moins tolérée chez les femmes que chez les hommes.



Anne-Sophie, 25 ans, fête la fin de l’année universitaire en s’adonnant, au fameux « binge drinking » (biture express) en vogue chez les jeunes. «Les filles boivent autant que nous », disent les garçons. Whisky-Coca, Mojito, vodka, bière, tout y passe.



Anne-Lise, qui fut une très jolie jeune fille, a aujourd’hui 41 ans mais elle en paraît quinze de plus. Elle boit dès le réveil, un litre de whisky par jour. Ca a commencé par des fêtes, puis il y a eu un divorce et une fausse couche. Le petit verre qui réconforte, puis la descente aux enfers. Elle a perdu son emploi d’aide-cuisinière à cause de l’alcool, mais aussi la garde de son enfant de 3 ans.



Idem pour Isabelle, qui se cache de son fils et boit en douce, dans sa voiture ou dans des bars du quartier. Elle entame une neuvième cure pour décrocher. Mais plus encore que la drogue, il est très difficile de vaincre la dépendance à l'alcool.



Olivia, elle, s’en est sortie. Après des années de chaos ou elle avoue « avoir préféré l’alcool à ses enfants », cette jeune femme d’un milieu bourgeois a employé les grands moyens : s’enfermer dans une pièce pendant six mois…



Crédit photo © Jean-Philippe ROBIN - M6.



Retour à l'accueil
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
À propos
leblogtvnews.com

Actu des médias par 2 passionnés, amateurs. Et tweets perso.
Voir le profil de leblogtvnews.com sur le portail Overblog

Commenter cet article
V
Bravo au mag de M6 d'aborder ce sujet !
Répondre
M
ENFINJe n'ose y croire, les femmes vont pouvoir parler d'un sujet qui jusqu'ici n'était réservé qu'aux hommes, et encore. Il m'a fallu 20 ans pour enfin savoir que j'étais "MALADE" alcoolique; 20 longues années durant lesquelles je buvais seule chez moi avec la honte et le mépris de ma personne. J'ai vécu dans une spirale infernale, la dépendance faisait que je devais boire, toujours et encore jusqu'à ce que j'en tombe gravement malade. J'entends encore ce docteur qui après m'avoir passé un scanner abdominal m'a dit : "Si vous continuez, je vous donne 6 mois à vivre, pas plus mais peut être moins" et il m'a laissée partir comme ça, comme une alcoolo que j'étais. Et mon calvaire continua jusqu'au jour où complètement désespérée j'ai sorti un petit bout de papier de mon tiroir, c'est ma belle fille, infirmière qui me l'avait donné 2 ans auparavant en me disant : "Je sais ce que vous avez, je ne peux rien faire pour vous, mais si vous appelez ces numéros vous serez en contact avec des personnes qui peuvent vous aider." J'ai hésité un long moment avant de composer le 1er n°. Un homme m'a répondu et je lui ai crié ma détresse, il m'a demandé s'il pouvait venir, j'ai accepté de voir ce "Charlie" de l'Association "Vie Libre". Il a vu de suite ma honte, je ne savais pas par où commencer, je n'avais jamais dit à qui que ce soit que je buvais. Je ne faisais que pleurer et mes propos étaient ceux d'une femme alcoolisée. Puis il a eu cette phrase incroyable : LA MALADIE ALCOOLIQUE CA SE GUERIT, j'en suis la preuve. A cet instant tout a basculé dans ma tête, donc je n'était pas une vicieuse, une mère indigne, j'étais une malade. Quel poid en moins. La suite serait trop longue à raconter mais sachez qu'à partir de ce jour je n'ai plus rebu une seule goutte d'alcool. mon combat fut inhumain les 6 premiers mois et il m'a fallu 2 ans pour affronter l'alcool sans crainte. Je suis buveuse guérie depuis plus de 10 ans, grâce à mon ami Charlie et à l'Association Vie Libre où je suis militante active. Mon vouloir est de rendre un peu de ce que j'ai beaucoup reçu en aidant et en soutenant les malades et en les guidant vers les soins. Je peux leur assurer que les réunions sont très importantes car nous n'y sommes pas jugés mais compris par des personnes qui ont connu la dépendance et qui en sont sorties. Le slogan de Vie Libre est "Notre force c'est l'Amitié" c'est vrai Charlie est resté mon meilleur ami jusqu'au bout de sa vie qui s'est terminée le 24 décembre. Il était abstinent depuis 38 ans et il m'a sauvée de l'enfer de cette drogue dure 
Répondre