20 Août 2010
Comique, acteur et réalisateur, Albert Dupontel s'est depuis longtemps fait remarquer par sa différence. Antisystème, radical exacerbé, agité, il ne cesse de déstabiliser. Les films auxquels il participe passent rarement inaperçus, on se souvient de " Bernie " ou encore " Irréversible " qui ont suscité de violentes critiques. Peu importe, s'il gravite systématiquement du côté de la réaction, il assume ses choix et ce qu'il est. Il se plaît à surprendre en s'improvisant, tour à tour, président de la République ou SDF délirant.
Albert Dupontel semble être attiré par des rôles où l'on ne l'attend pas, pour preuve le dernier film en date. Dans " Le bruit des glaçons " de Bertrand Blier, il incarne le cancer de Jean Dujardin, encore un rôle très insolite tout à fait compatible avec le côté décalé du personnage.
Dans un entretien accordé à Thierry Demaizière, il parle de l'homme qu'il est. Misanthrope, angoissé, agoraphobe, il parle aussi de son hypersensibilité et de son incapacité au bonheur. Conscient de ses frustrations et névroses, il tient aussi à parler de son père avec une fragilité surprenante.
C'est le portrait de la semaine par Thierry Demaizière, dans 7 à 8 diffusé ce dimanche 22 août sur TF1 (quelques minutes avant l'interview de Dupontel sur France 2...).
Crédit photo © CHEVALIN - TF1.
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