26 Septembre 2011
Ils sont enseignants, policiers ou militaires. Ils ont exprimé leur désaccord avec leur hiérarchie, voire refusé d’exécuter des ordres qui heurtaient leur conscience. Et ils ont été sévèrement sanctionnés. Rencontre avec ces fonctionnaires qui ont brisé leur "devoir de réserve", ce lundi à 22h35 sur Canal+ (magazine Spécial investigation).
Bastien Cazals, un directeur d’école maternelle, a refusé d’appliquer certaines réformes lancées à la rentrée 2008 et il l’a fait savoir par voie de presse. Il lui a été retiré deux mois de salaire.
Vincent Desportes, un général trois étoiles, a exprimé des réserves sur l’engagement français en Afghanistan dans une tribune au journal "Le Monde". Il a été "réprimandé".
Le gendarme Jean-Hugues Matelly a carrément été radié à vie, par décret du président de la République, pour avoir critiqué le rapprochement police-gendarmerie dans une revue du CNRS (il a finalement été réintégré, après décision du Conseil d’État).
A l’étranger, les fonctionnaires ne sont pas soumis à une pression aussi intense. En Belgique, aux Pays-Bas et dans les pays scandinaves, les militaires peuvent manifester ou faire grève. Aux États-Unis, la justice protège les "lanceurs d’alerte", ces membres de l’Administration qui brisent la loi du silence pour servir l’intérêt public.
Pour SPÉCIAL INVESTIGATION, Claude Ardid et Marie Brunerie ont rencontré ces fonctionnaires sanctionnés pour avoir rompu leur devoir de réserve. En fait, un véritable devoir de silence.
Crédit photo © Dreamway Productions.
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