Mourir d'aimer, avec Muriel Robin et Sàndor Funtek.









Téléfilm évènement ce mardi 24 novembre sur France 2. "Mourir d'aimer". Un film de Josée Dayan. Scénario de Philippe Besson librement inspiré du livre de Pierre Duchesne et du film d’André Cayatte.


Gabrielle Delorme, la quarantaine, professeur de lettres, divorcée et mère de deux enfants, effectue une nouvelle rentrée scolaire. Parmi ses élèves de seconde, Lucas Malzieu, 15 et demi. Entre ces deux-là, que tant d'années séparent, surgit un sentiment violent, qui va les arracher à leur propre solitude. Après une valse hésitation, ils décident de vivre cet amour. D’abord cachés, ils vont finir par être découverts. Dès lors, les parents de l’adolescent, puis les institutions scolaires et judiciaires vont tout mettre en oeuvre pour briser cet amour…


Avec :

Muriel Robin (Gabrielle Delorme),
Sàndor Funtek (Lucas Malzieu),
Annie Grégorio (Marie Guilbert),
Pauline Acquart (Alice Delorme),
Lou Cuberte (Thomas),
Thibault de Montalembert (Le Père de Lucas),
Jeanne Balibar (La Mère de Lucas),
Kerian Mayan (Raphaël Delorme),
Hélène Vincent (Le proviseur),
Jean-Pierre Bouvier (Marc Delorme),
Anne Le Nen (Mlle Duchesne),
Serge Pierre Gaudou (Le professeur de maths),
Jacques Spiesser (Le médecin),
Marc Legras (Le proviseur de la pension).


Philippe Besson, auteur du scénario :

"Quand Josée Dayan m’a proposé d’écrire un remake de Mourir d’aimer, avec dans le rôle-titre Muriel Robin, je n’ai pas hésité une seule seconde. D’abord, parce que j’avais une grande envie de travailler avec Josée, dont je connaissais le professionnalisme et le respect pour les auteurs. Ensuite, parce que c’est un privilège d’écrire pour Muriel, dont je devinais la sensibilité, et dont je mesurais le talent. Enfin, parce que l’affaire Gabrielle Russier est inscrite dans notre mémoire collective comme l’exemple terrible d’un amour détruit par le regard des autres. Avant tout, c’est le procès de l’intolérance.


J’ai bénéficié d’une totale liberté dans l’écriture, Josée se montrant attentive à mes suggestions. Très vite, nous avons décidé de raconter une histoire d’amour et non pas une chronique judiciaire. Ce qui nous importait, c’était de dire le basculement de deux êtres. L’une est une femme quadragénaire, divorcée, mère de deux enfants, et à qui la vie ne propose plus rien. L’autre est un adolescent, qui n’entend plus obéir mais bien décider par lui-même. Ces deux-là vont se rapprocher, inéluctablement, surpris les premiers par cette passion qui les consume. Ils vont vaincre les différences, d’âge, de statut, de milieu pour se rejoindre finalement et ne plus se quitter jusqu’à la mort.


Ces questions m’intéressaient : comment une femme d’âge mûr va-t-elle vers un gamin de quinze ans ? Comment une professeure tombe-telle amoureuse d’un de ses élèves ? Comment un jeune homme recherche-t-il les bras de celle qui lui ressemble le moins ? En écho au Rouge et le Noir enseigné en classe de seconde, ils sont à leur manière Madame de Renal et Julien Sorel. Muriel Robin apporte à son personnage sa fragilité et sa détermination. Je la trouve extraordinairement émouvante en femme amoureuse, brisant les tabous et ne reculant jamais. Je l’ai vue se préparer pour ce rôle, avec beaucoup d’humilité et de sérieux, pour devenir Gabrielle, pour dire ses mots.


Je l’ai vue, sur le tournage, disciplinée à l’égard de l’équipe et exigeante avec elle-même, concentrée et, si j’osais, magnifiquement sereine. Josée l’a dirigée avec admiration et fermeté, comme elle le fait avec tous les grands acteurs. Seul capitaine à bord du navire, elle est celle qui maîtrise tout, organise tout, avec une assurance qui impressionne et une humanité qui rassure. Les autres comédiens ont été à l’unisson. Qu’il me soit permis ici de tirer un coup de chapeau à Hélène Vincent qui incarne à merveille un personnage autoritaire et désarmé, à Jeanne Balibar époustouflante en mère dépassée par les événements et bien sûr, à Sàndor Funtek, révélation de ce film, et dont l’insolence et la tendre jeunesse m’ont fait penser à Gérard Philipe.


Je suis donc particulièrement fier d’être le scénariste de ce film beau, digne et qui, sans insister, pose quelques questions fondamentales sur le conformisme mortifère comme sur la liberté dangereuse".


Crédit photo © France 2 / Gilles Scarella 



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G
<br /> Pour ma part ce film était vraiment très bon. Madame Muriel Robin interprète bien son role jusqu'au bout du film. Le jeune éleve de Gabrielle Russier prend son role au sérieux aussi j'ai<br /> vraiment apprécié voir ces deux personnages amoureux le long du film. Je pense pour ma part qu'il dénonce une société prise par beaucoup trop de tabous! Certe en tant que parents on veut protéger<br /> son enfant mais on peut parfaitement observer que quand le couple commence à se montrer tous les amis de Gabrielle vont lui tourner le dos petit à petit. Mais pour conclure j'ai vraiment beaucoup<br /> aimé ce film cela faisant longtemps que je n'avais pas vu une histoire d'Amour aussi touchante à la télévision et si ce film repassé à la télévision (voir sorté en DVD) je le regarderai encore,<br /> merci infiniment de m'avoir fait partager ça.<br /> <br /> <br />
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P
<br /> Magnéto pour moi. Et je considère Muriel Robin comme une très grande actrice. Le but n'est pas de regarder  et de comparer avec la Grande Girardot.<br /> <br /> <br />
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S
<br /> comparons ce qui est comparable, muriel robin n'arrivera JAMAIS à la cheville d'annie girardot<br /> <br /> <br />
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Z
<br /> Muriel n'est pas la sublime Annie<br /> <br /> <br />
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R
<br /> Hé bien moi, j'ai hate de voir ce télé film :-)<br /> <br /> <br />
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K
<br /> Dur de passer après l'immense Annie Girardot !<br /> <br /> <br />
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